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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

68   ED. CHAvANrrES.   214

surveillant de la passe Yu-men    , m g ' et le sseu-ma de Yi-

wou (Rami)   , , au secours (de la tribu postérieure de
Kiu-che); cette armée, qui comprenait en tout six mille trois cents cavaliers, attaqua à l'improviste les barbares du Nord auprès de la montagne Le a W ; l'armée Chinoise n'eut pas l'avantage. En l'automne de cette même année (135 p.C.), le roi Hou-yen, se mettant de nouveau à la tête de 2000 hommes, attaqua la tribu postérieure et la vainquit ').

Sous le règne de l'empereur Houan*q , la première année (151p.C.) yuan-kia, le roi Hou-yen, à la tête de plus de trois mille cavaliers,

ravagea Yi-wou   â (Rami). Le sseu-ma de Yi-wou, nommé Mao

K'ai   'hem , envoya cinq cents soldats réguliers à l'Est du lac

P`ou-lei WWeg (lac Barkoul); ils livrèrent bataille au roi Hou-yen

et furent entièrement détruits par lui. Aussitôt après, le roi Hou-yen attaqua la ville de la colonie militaire de Yi-wou

En été (151 p.C.), Sseu-ma Ta   ,ij a, gouverneur de Touen-   sj

   houanq, à la tête de plus de quatre mille soldats réguliers recrutés   E~

à Touen-houang, à Tsieou-ts`ivan (Sou-tcheou), à Tchang-ye (Kan- tcheou) et dans les divers royaumes, fut chargé d'aller au secours de (Yi-wou), il sortit de la Barrière et arriva au lac Prou-lei (lac Barkoul); mais le roi Hou-yen, informé de sa venue, avait opéré sa retraite.

L'armée Chinoise s'en retourna saris avoir remporté aucun succès.

La première année (153 p.C.) yong-iting, A-lo-to   ,`   ,

roi de la tribu postérieure de Kiu-che, et Yen Hao ai   , sur-

veillant de la tribu wou   fedi ' f , ne se convenaient pas mutuelle-

ment; irrité et devenu mêchant, le roi se révolta et assiégea la ville de Tsiu-kou 11, [ 'qui était celle où les Chinois avaient établi leur

1) Le Heou Han chou omet ici de mentionner la victoire remportée en l'année 137 p.C. sur le roi Hou-yen par le préfet de Tonen-houang, nommée Pei Tcliren; une inscription trouvée près du lac Barkoul est seule â nous avoir conservé le souvenir de ce haut fait (cf. Dix inscriptions chinoises de l'Asie Centrale, p. 17 et suiv.).

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