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0046 Les pays d'Occident d'après le Heou Han Chou : vol.1
後漢時代の西域諸国 : vol.1
Les pays d'Occident d'après le Heou Han Chou : vol.1 / 46 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000292
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OCR読み取り結果

 

38   En. CHAVANNES.   184

soie sauvages 1); ils mélangent toutes sortes de parfum et en cuisent

le jus pour en faire du sou-ho   p (storax). C'est de ce pays
que viennent d'une manière générale tous les objets merveilleux et

rares des royaumes étrangers.

Avec de l'or et de l'argent on fabrique des monnaies; dix pièces d'argent valent une pièce d'or.

(Le Ta Ts'in) trafique avec le .ATgan-si (Parthie) et le Tien-thou

fL (Inde) par la voie de mer; (dans ce commerce) le gain est de dix pour un. Les gens de ce pays sont honnêtes et francs; en affaires, ils n'ont pas deux prix. Les céréales et les aliments sont

toujours à bon marché; les ressources de l'Etat sont abondantes. Quand un ambassadeur (les royaumes voisins arrive au bord de

leur territoire, on le fait profiter des relais postaux pour aller   i
à la capitale royale, et, quand il y est arrivé, on lui donne des

pièces d'or.

dans le sol ; en attendant le moment oil ils seront sur le point d'éclore, on construit un refit mur tout autour d'eux de peur qu'ils ne soient dévoré par les bêtes féroces. Leur cordon ombilical est rattaché au sol, et, si on le coupe, ils meurent ; on frappe donc sur des instruments pour les effrayer; ils crient de peur et leur cordon ombilical se rompt; alors ils se mettent â la recherche de l'eau et des pâturage et se forment en troupeau».

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Si les caractères

  • l'

doivent être lus /   , ce texte serait donc extrait du

 

Fou-nan yi wou tche ttoi ye.%   que Tchou Ying    composa au

troisième siècle de notre ère; mais cette correction de texte n'est pas hors de conteste, comme l'a montré Pelliot (BEFEO, t. III, p. 276-277). — Comparez les textes dérivés de celui-ci dans les deux histoires des Tang et dans le IVen hien teong k`ao (Hirth, op. cit., K 26, L 40, Q 23). — Sur l'agnus scythicus voyez les textes réunis par Cordier (Odoric, p. 426 et suiv.) et Schlegel (The Shui yang and the Agnus Scythicus, dans Actes du 8e Congrès int. des Orientalistes â Stockholm et Christiania).

1) On sait qu'Aristote mentionne dans l'île de Kos des tissus faits avec les cocons d'un ver à, soie sauvage.

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