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0084 Les pays d'Occident d'après le Heou Han Chou : vol.1
後漢時代の西域諸国 : vol.1
Les pays d'Occident d'après le Heou Han Chou : vol.1 / 84 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000292
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76   ED. CHAVANNES.   222

du souverain. Toutes les fois que les ducs du palais et les hauts dignitaires se rassemblaient pour délibérer, on introduisait toujours (Keng) Ping au haut de la salle; on l'interrogeait sur les affaires de la frontière et le plus souvent il se trouvait d'accord avec les sentiments de l'empereur.

La quinzième année (72 p.C.), il fut nommé fou-ma tou-wei . La seizième année (73 p.C.), ayant pour lieutenant

le commandant de cavalerie (ki-tou-wei,   '! )Ts'in Pong   ,
il partit en compagnie du commandant préposé aux chars (fong kiu

tou-wei 4 *,   ►) Teou Kou f   et d'autres pour combattre
les Hiong-nou du Nord. Les barbares s'enfuirent tous et on revint sans avoir combattu.

La dix-septième année (74 p.C.), en été, sur un ordre impérial (Keng) Ping et (Teou) Kou réunirent leurs troupes qui comptaient quatorze mille cavaliers et sortirent par les Montagnes blanches

(pe chan   al) pour attaquer le Kiu-che 1   (Tourfan-Dsimsa).
Dans le Kiu-che il y avait un roi postérieur (à Dsimsa) et un roi antérieur Tourfan); le roi antérieur était le fils du roi postérieur 1) ; leurs cours respectives étaient distantes l'une de l'autre de plus de cinq cents li. (Teou) Kou, considérant que le chemin pour aller chez le roi postérieur était plus long, que les gorges des montagnes étaient profondes et que les soldats souffriraient du froid, voulait attaquer le roi antérieur. (Keng) Ping au contraire était d'avis de marcher d'abord contre le roi postérieur, estimant qu'il fallait masser toutes les forces contre l'ennemi principal et qu'ensuite le roi antérieur se soumettrait de lui-même. Comme (Teou) Kou ne se décidait pas, (Teou) Ping se leva avec un élan de tout son corps et dit: «Je demande à partir en avant». Alors donc il monta à cheval et emmena ses soldats en s'enfonçant dans le Nord; le gros de l'armée,

1) Ce renseignement mérite d'être remarqué, car on ne le trouve pas ailleurs.