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Le T'ai Chan : vol.1 | |
The Tai Shan : vol.1 |
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l'origine, le Cheng yuan kouan était le Kien long yuan ; en 1118, on lui donna le nom de temple
Cheng-yuan I- j , et en 1285, celui de temple Tch'ao yuan
ffl-i-c; mais les Ming, pendant la période kia-tsing (1522-1566) lui rendirent le nom de Cheng-yuan kouan. On y vénérait la divinité appelée Tong houa ti kiun qui, d'après une tradition populaire taoïste, est le dieu du
bonheur du Pic de l'est (tong yo fou chen T~ )
(D, 15 rr). L'auteur du Tai lan (A, XII, 21 v°) émet cependant quelques doutes au sujet de l'attribution de cette divinité à ce temple.
I14. La: San houang sniao „Temple des trois
souverains" (A, XII, 22 r°; B, X, 12 v°; C, VII, 12 r°; D, 15 r°). Au centre se tient Fou-hi qui porte un vêtement de feuilles vertes; à l'Est se trouve Chen-nong qui a une collerette et une jupe courte en herbes vertes; à l'Ouest, Houang ti, vêtu d'étoffe; ainsi se marquent les progrès de la civilisation dans l'habillement de plus en plus perfectionné de ces trois souverains qui sont à l'origine de l'histoire. — Des deux côtés de la salle sont rangés les huit Tcha
divinités forts anciennes dont le culte est aujourd'hui encore très répandu en Chine, mais qui ne nous sont connues que par un texte assez obscur du Li ki '); les huit Tcha semblent être des divinités agrestes auxquelles sacrifiaient les paysans quand ils avaient achevé leurs moissons; dans les représentations que nous en voyons ici, nous remarquons l'un de ces dieux qui a des crocs redoutables lui sortant de la bouche ; peut-être est il le tigre auquel les laboureurs sacrifiaient, dit le Li ki, parce qu'il détruisait les sangliers qui ravagent les champs. — Le T'ai-ngan hien tche (C, VII,
i) Legge, S. B. E., vol. XXVII, p. 431-432 et Couvreur Li ki t. I, p. 594-596.
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