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Le T'ai Chan : vol.1 | |
The Tai Shan : vol.1 |
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prétations différentes. A vrai dire, il est aisé de prendre parti entre ces deux interprétations; celle qui veut que la corde ait servi de barrière pour empêcher que l'autel du dieu du sol ne fût foulé aux pieds par mégarde dans l'obscurité, est évidemment rationnaliste et tardive; elle est d'ailleurs viciée par le fait que, dans les temps, les plus anciens, il semble bien que ce fût l'arbre sacré, et non l'autel, qu'on entourait d'une corde 1). I1 faut donc préférer, comme l'indique d'ailleurs Ho Hieou, l'opinion de ceux qui veulent que la corde fût un lien avec lequel on attachait le dieu du sol pour le mettre hors d'état de mal faire; on ne se contentait pas de battre la charge contre lui;
1) Lieou Fang (452-512 p.C.) dit dans sa requête à l'empereur Che-tsong (500-515) : „D'après l'écrit intitulé Commentaire sxr le cérémonial des syzygies de conjonction et d'opposition, lorsqu'il y a une éclipse de soleil on fait une corde avec de la soie rouge et on s'en sert pour faire trois tours autour de
l'arbre du dieu du sol." Wei chou, chap. LV, p. 6 r°-v°: â
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jWf De même, l'érudit moderne Tch'en Li P~ j cite, dans son excellent
commentaire de Kong-yang publié sous le titre de Kong-yang yi chou 4 41a j (SHTKK, chap. 1212, p. 3 v°), un passage du T'ong-yi où il était
dit : »Pour les dieux du sol, il y avait des seigneurs des champs qui étaient constitués chacun par un des arbres auxquels convenaient leurs pays respectifs.
Quand on entourait d'un lien, c'était cet arbre qu'on liait."
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G Le T'ong yi dont il est ici question est vraisemblablement le
Tch'ouen ts'ieou t'ong yi 44#"&- mais ce titre, d'après le Song che (chap. CII, p. 8 r°-v°) s'applique à trois ouvrages différents : le premier, en
12 chapitres, est de Wang Tche * ; le second, en 24 chapitres, est de
Kia Ngan-kouo ; enfin le troisième, en 12 chapitres, que l'édition
de Chang-hai (1888) du Song che laisse sans nom d'auteur, est attribué par la bibliographie Sseu k'ou ts'ivan chou tsong mou à un certain K'ieou K'ouai
. Il ne nous est pas possible de savoir duquel de ces trois ouvrages
est tirée la citation ci-dessus. Tout ce que nous sommes autorisés à dire c'est qu'elle ne peut être postérieure à l'époque des Song.
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