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0163 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 163 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000293
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Yen-hi (Yen hi tien   j~j   I). On y vénère le personnage

taoïste connu sous le nom de l'Homme véritable Yen-hi. L'origine du culte rendu à ce dernier se trouve dans un passage de Ma Touan-lin 2) où nous apprenons que pendant la période k'ai yuan (713-741), sur la proposition du

taoïste Sseu-ma Tch'eng-tcheng q~ ,   jjjffi, on décida
d'élever auprès de chacun des cinq pics, un sanctuaire dédié à un saint homme taoïste ayant habité les grottes de de la montagne; c'étaient en effet ces saints hommes qui avaient dans leurs attributions l'administration des montagnes et des cours d'eau et qui distribuaient avec régularité le vent et la pluie, le yin et le yang. — C'est alors sans doute que l'Homme véritable Yen-hi fut associé au culte du T'ai chan.

Au Nord de la cour du Yen-hi tien sont deux autres cours dont la disposition est assez compliquée. La première, dont les bâtiments annexes ont été affectés à une école primaire supérieure, a ses murs tout couverts de pierres gravées qui y sont encastrées; les lettrés y lisent avec délices des poésies composées et parfois même autographiées par des auteurs célèbres de diverses dynasties 3). Le pavillon qui se trouve dans cette cour, porte le nom symbolique de Pavillon encerclé de chants (houan yong t'ing

t) En avant de cette salle devaient se trouver autrefois deux inscriptions de 1324 et de 1344 qui étaient rédigées dans le style particulier de la chancellerie impériale à I'époque mongole. Ces stèles existaient encore au temps de Kou Yen-wou (1612-1681) qui nous a conservé le texte de l'une d'Ales (reproduit et traduit dans le T'oung tao, 19o5, p. 40-42). Mais Nie Wen, qui rédigea son T'ai chan tao li ki peu après l'année 1771, déclare que, de son temps déjà, ces inscriptions avaient disparu (D, 14 r°).

  1. Wen hien t'ong k'ao, chap. LXXXII, p. 17 r°; le T'ang Kouei yao

(ch. L, p. 19 v°-2) r°) appelle Sseu-ma Tch'eng yuan

le taoïste qui fit la proposition qu'on va lire et il rapporte son initiative à la neuvième année k'ai yuan (721).

  1. Voyez l'énumération de ces compositions littéraires dans A, VII, 23 r°-25 vo.

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