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Le T'ai Chan : vol.1 | |
The Tai Shan : vol.1 |
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des soixante-douze princes ') ? Lorsque (651 av. J.-C.) le duc Houan voulut célébrer la cérémonie fong, Kouan Tcllong l'en blâma 2). Si donc les gouverneurs de commanderies et de préfectures m'envoient de loin des officiers pour me souhaiter une longue vie et louer abondamment une perfection qui n'a rien de réel, certainement je leur ferai raser la tête 3) et en même temps je les enverrai aux colonies militaires." Les ministres n'osèrent plus alors parler de la chose.
Le troisième mois (54. p.C.), l'Empereur favorisa de sa venue le pays de Lou et passa auprès du T'ai chan; on avertit le gouverneur (de la commanderie) que, à l'occasion du passage de l'Empereur, il recevrait un décret lui ordonnant de sacrifier à la montagne (T'ai chan) et au Leang fou. Alors un tchonglang tsiang du corps des soldats vaillants comme des tigres, nommé Leang Song, et d'autres dirent dans le conseil: ,,Le „mémorial (Li ki) dit : Lorsque les gens de Ts'i se proposaient „de sacrifier au T'ai chan, ils commençaient par sacrifier „à la forêt de P'ei 4)." C'était là le rite qui convenait aux seigneurs. En effet, le Fleuve (Houang ho) et le Pic (T'ai chan) étaient considérés comme des ducs du palais 5) et c'était un roi vassal qui leur offrait les sacrifices. Il importe de ne pas
Ts'ien, dans les notices qu'ils donnent sur les disciples de Confucius, ne mentionnent Lin Fang; d'autre part le texte du Louen yu, tout en le nommant, ne dit point qu'il fût au nombre des disciples du maître; c'est Wen Wong (vers i 5o av. J.-C.) qui, lorsqu'il représenta les disciples de Confucius à Tek' eng tou (Sseu-tch'ouan), fut le premier à introduire parmi eux Lin Fang, créant ainsi une tradition qui s'est conservée (cf. C, III, 38 r°-v°).
I) Cf. p. 17.
Cf. Sseu-ma Ts'ien, trad. fr., t. III, p. 423-427.
On voit par là que, dès le premier siècle de notre ère, les condamnés avaient la tête rasée ; on sait qu'il en est de même aujourd'hui.
Ce texte est tiré du chapitre Li h'i du Li ki (Legge, SBE, vol. XXVII, p. 407 ; Couvreur, Li hi, t. I, p. 559). La montagne P'ei était une colline qui était à côté du T'ai chan et c'est de là que lui venait son nom qui signifie „unir, associer".
Cf. p. 6, lignes 13-16.
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