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Le T'ai Chan : vol.1 | |
The Tai Shan : vol.1 |
5I.I
institutions humaines. le dieu du sol a pour contrepoids le temple ancestral. Le parallélisme entre ces deux couples est rigoureux : le dieu du sol représente le principe yin; aussi place-t-on son autel à droite, c'est à dire à l'Ouest, du palais royal, car l'occident est le domaine de l'obscurité ; le temple ancestral représente le principe yang; aussi l'installe-t-on à gauche, c'est à dire à l'Est du palais, car c'est à l'Orient qu'apparaît l'astre de la clarté suprême ').
Comme la vie universelle résulte de la coexistence des principes yin et yang, ainsi la vie nationale est dominée dans tous ses actes par le dieu du sol et : par le temple ancestral. La présence de ces deux puissances tutélaires du royaume est, à proprement parler, ce qui constitue le véritable siège du gouvernement ; la capitale est fondée sur l'autel et sur le temple 2). Quand un souverain crèe • ou
Tcheou li, article du Siao tsong po (trad. Biot. t. I, p. 441): „(Le siao tsong po) installe à leur place les divinités tutélaires du royaume; il met à droite les dieux 44,0du sol et des moissons; à gauche, le temple ancestral."
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t %r1 o /7 ~ - La: o Cf. Li ki, chap. Tsi
yi, à la fin (trad. Couvreur, t. II, p. 316). — K'ong Ying-ta, dans son commentaire de la Harangue de Kan, dit: „D'après les rites, on place à gauche le temple ancestral et à droite les dieux du sol et des moissons; c'est la preuve que l'ancêtre correspond au principe yang et que le dieu du sol correspond
au principe yin..."Y c t g. MI. la A ilil
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Tso tchouan, 28e année du duc Tchouang (Legge, C.C., vol. V, p. I 15a) : „Toute ville où il y a un temple ancestral et les tablettes des princes défunts
est ce qu'on appelle une capitale." )j a / 3t z t
Er vs. Il est évident d'ailleurs qu'il peut y avoir autant de capitales qu'il
y a de familles princières et c'est pourquoi le nom de »capitale" pouvait être appliqué parfois à de fort petites villes; mais cela ne modifie en rien la précision de la définition. — Pour l'autel du dieu du sol, nous trouvons dans
le Tsin chou (chap. XIX, p. 7 r°) un texte de Wang Sou T (-i- 256
p.C.): „Le roi prend des terres des cinq couleurs pour en faire (l'autel du) grand dieu du sol; quand il donne des fiefs aux seigneurs dans les quatre directions de l'espace, il détache pour chacun d'eux (une motte de terre de) la couleur appropriée à la situation de son fief ; le roi, en effet, domine tout
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