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0119 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 119 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000293
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: cf. n° 35 et n° go); il a été construit en 1611. Dans le bâtiment principal, on voit une statue colossale de la Princesse des nuages colorés : elle porte la coiffure avec les trois oiseaux aux ailes éployées; devant elle est une statue laquée qui lui sert de reflet; en avant, deux groupes de deux statues debout représentent en double le jeune homme et la jeune fille vierges qui sont les serviteurs de la divinité; de chaque côté de la salle, un Bodhisattva assis sur un lotus est précédé du jeune homme et de la jeune fille debout; toutes ces statues sont en bronze doré et d'excellente facture; celles qui sont debout ont de 2 mètres 70 à 3 mètres de hauteur. Que représentent ces deux Bodhisattvas et pourquoi sont-ils associés ici à la déesse du T'ai chan? Je proposerai pour en rendre compte l'hypothèse suivante : Kou Yen-wou (cité dans A, XVI, 16 r°-v°) raconte que, lorsque le temple de l'Ecrit céleste (n° 177) eut été transformé en temple de la Pi hia yuan kiun, on y éleva, pendant la periode wan-li (1573-1619), un bâtiment destiné à recevoir la statue de la mère de l'empereur Chen-tsong, l'impératrice Hiao-ting, morte en 1614; on la représenta sous les traits du Bodhisattva des neuf lotus (kieou lien

p'ou-sa A    a) ; d'autre part, pendant la période
tch'ong-tcheng (1628-1644), on éleva un autre bâtiment où on plaça la statue de l'impératrice Hiao-chouen, qui donna le jour en 161 o au futur empereur Tchouang-lie et mourut peu de temps après; on la représenta sous les traits du Bodhisattva supérieur en sagesse (Tche chang p' ou-sa j t

. A mon avis, les deux Bodhisattvass de la salle principale du Ling ying kong figurent précisément ces deux impératrices, et peut-être ces deux statues sont elles celles mêmes dont parle Kou Yen-won qui auront été transportées du temple de l'Ecrit céleste (n° 177) dans le Ling ying kong.

Dans le bâtiment qui est en arrière de la salle principale