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Le T'ai Chan : vol.1 | |
The Tai Shan : vol.1 |
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graver les tablettes, de jade, l'Empereur voulut se servir de vernis rouge pour écrire sur ces tablettes ; mais, sur ces entrefaites, on chercha et on trouva un homme qui était capable de graver le jade; aussitôt on écrivit (sur les tablettes); ce qu'on écrivit fut secret. On creusa l'intérieur des pierres quadrangulaires en ordonnant (aux ouvriers) qu'elles pussent recevoir les tablettes de jade.
Le deuxième mois, l'empereur arriva à Fong-kao 1). Il chargea le the yu-che et le lan-t'ai ling-che d'emmener avec eux des ouvriers et de monter par avance sur la montagne pour y graver sur la stèle un texte qui était ainsi conçu 2) :
3) Lorsque le conseiller des Ts'in, Li Sseu, eut brûlé le Che (king) et le Chou (king), la musique s'effondra et les rites tombèrent en ruines. Antérieurement à la première année kien-wou (25 p.C.), les écrits étaient dispersés et perdus; les anciens statuts n'étaient plus complets; on ne pouvait comprendre le texte des livres classiques. Grâce à une minutieuse division en paragraphes et en phrases et à une comparaison réciproque 4), il y eut quatre-vingt un
t) Fong-kao était à 17 li à l'E de la ville actuelle de T'ai-ngan (voyez fig. 27); l'empereur Wou, de la dynastie des Han orientaux, en avait fait le centre administratif de la commanderie de T'ai-chan (C, III, 40 v°). — En cet endroit du texte, le commentateur Ying Tchao fait une longue citation du fongclianyi ki ou »Mémoire sur le cérémonial des sacrifices fong et chan"; cet écrit a été composé par un certain Ma Ti po qui était un officier au service de l'empereur Kouang-wou et qui monta par avance sur le T'ai chan pour inspecter l'autel destiné au sacrifice.
J'ai placé la traduction de cette inscription dans le chapitre consacré à l'Épigraphie.
Le paragraphe qu'on va lire fait suite à l'inscription; il est consacré à montrer que l'empereur Kouang-wou fut sage en gravant sur pierre le récit de la cérémonie qu'il avait accomplie; en effet, depuis la destruction des livres ordonnée en 213 av. J.-C. par Ts'in Che Kouang ti, beaucoup de choses sont devenues obscures dans les anciens rites; il importe donc de reconstituer les règles des cérémonies et de leur assurer la perpétuité en les gravant sur une matière impérissable.
En confrontant les textes les uns avec les autres, on parvint à en saisir le sens.
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