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0537 Le T'ai Chan : vol.1
The Tai Shan : vol.1
Le T'ai Chan : vol.1 / Page 537 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000293
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Partout et toujours nous retrouvons donc en Chine l'idée que la nature a besoin, d'être aidée par l'homme. Il n'y a pas : lieu de s'en étonner; les travaux agricoles sont une coopération avec le ciel et la terre ; un peuple qui s'y adonne depuis les âges les plus anciens a dû être tout naturellement amené à penser que la vie de l'homme et celle de la nature étaient en corrélation constante . et qu'elles influaient l'une sur l'autre; il a, dû croire qu'il lui appartenait d'inciter ou de secourir par des actes appropriés la végétation sur la terre et les mouvements des astres dans le ciel; en tous pays, les rites agraires n'ont pas d'autre origine et l'étude de la civilisation Chinoise ne fait que confirmer et compléter sur ce point ce qu'ont dit les sociologues de l'école de Mannhardt.

VIII.

Si, des, phénomènes de la nature nous passons aux choses humaines, nous constatons que le dieu du sol n'a pas des attributions moins importantes. Tout d'abord, en tant que considéré, avec son acolyte le dieu des moissons, sous son aspect de divinité qui donne la vie à l'homme et qui le nourrit, il bénéficie de tous les sentiments qui nous enracinent à la terre où nous avons vu le jour; il personnifie la maison des ancêtres, et le pays natal, et la plus grande patrie. Les dieux du sol et des moisons constituent, pour un royaume, la visible unité de son patrimoine territorial. D'innombrables expressions de la langue chinoise en font foi: régner, c'est „présider aux dieux du sol et des moissons I)";

de saule pour frapper le boeuf;. ce génie Mana est évidemment Keou-mang

Ili   , génie tutélaire du printemps, d'après le Vue ling.

I) T Ÿ~ , . Tso tchouan, 3e année du duc Yin, 18e année du duc Siang, 7e et 13e années du duc Tchao, I7e année du duc Ting (Legge, C.C., vol. V, i3b, 479a, 619b, 650a, 745a).

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