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Le T'ai Chan : vol.1 | |
The Tai Shan : vol.1 |
Stèle de Hao-li chan |
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J.-C. et devenue une complainte rituelle qu'on chantait
aux funérailles, commençait par les mots Hao-li 1);
on ne tarda pas à faire une confusion entre les deux termes Kao-li et Hao-li; la montagne consacrée aux divinités qui sont sous la terre, et l'élégie qui accompagne à leur dernier séjour les morts, produisirent, par une association d'idées, la conception d'un monde souterrain où se donnent rendezvous les âmes des hommes défunts; cet obscur domaine des ombres fut localisé sous la colline Kao-li dont le nom se tranforma en Hao-li. La croyance populaire relative aux âmes des morts qui habitent le Hao-li est aujourd'hui encore très vivace ; nous le constatons dès que nous pénétrons dans l'enceinte où nous introduit la porte surmontée des
mots Hao-li chan ; dès que nous avous passé
devant la scène destinée aux représentations théâtrales, nous voyons s'élever de tous côtés, et plus particulièrement le long de deux avenues, une véritable forêt de stèles funéraires
(p. 14 fig. 4) qui signalent „l'endroit où on fait les offrandes aux parents de trois générations défuntes" si kou san tai tsong ts'in Kiang tsi tche tch'ou
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la plupart de ces stèles sont érigées
à frais communs par les habitants d'un ou plusieurs villages réunis en une association religieuse ; voici par exemple ce que nous lisons sur l'une d'elles (fig. 29) :
„Les habitants du village de Mong
kaa yen qui est dans le district mé Fig. 29.
ridional de la sous-préfecture de Stèle du I-lao-li chan
i) Voyez, dans le chapitre Et/graphie, le début d'une inscription de 1284 qui se trouve dans l'un des temples de la colline Hao-li.
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