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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

Le genre de publications qui pourrait le mieux servir pour l'instant les progrès de l'archéologie bouddhique serait une série de monographies, sobres de texte, prodigues d'illustrations, et mettant enfin à la portée ,des chercheurs les principaux monuments conservés. Rares épaves ' d'un immense naufrage, le nombre de ces derniers est malheureusement assez restreint pour que la tâche n'ait rien d'irréalisable, et d'ailleurs tout le monde semble s'être mis d'accord pour y collaborer. Sir John Marshall a sur le chantier une reproduction complète des bas-reliefs de Sânchf' : la même opération sera ensuite à faire, ou à refaire, pour ceux de BodhGaÿâ, des grottes de l'Orissa et d'Amarâvati. En ce qui concerne les écoles de Mathurâ et de Bénarès, M. J.-Ph. Vogel a magistralement tracé le plan de la description spéciale que nous sommes en droit d'espérer sur leur compte 2. Par bonne chance, l'exiguïté territoriale au•Gandhâra permet de le considérer provisoirement comme une simple unité géographique dans l'histoire de la sculpture indienne, et l'on peut à la rigueur en faire autant pour le Magadha, tant les productions de cette vaste province sont uni-

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1. On demandera peut-être si nous oublions les publicatigns dont Sânchi a déjà été l'objet de la part de Cunningham, Fergusson, Cole, Lepel Griffin, Maisey, Burgess, etc. La réponse est simple : ces publications ne servent qu'à faire désirer celle de Sir John Marshall.

2. The Mathurd School of Sculpture, dans les Annual Reports de l'Arch eological Survey pour 1906-

ASIE ORIENTALE. — tll.

4907 (p. 155 et suiv.) et 1909-1910 (p. 71 et suiv.); cf. Catalogue of the Archœological Museum at Mathura (AllahabAd, 1910 : le catalogue de la partie du produit des fouilles de Mathurâ qui a été transportée à Lakhnau [Lucknow] manque encore). — Voyez, d'autre part, l'Introduction du même auteur au Catalogue of the Museum of Archæoloyy at Sdrndth, compilé par DAMA RAM SAnNI (Calcutta, 1914).

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