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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 | |
東アジアの記憶 : vol.3 |
168 MÊMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE
porte le nom d-e montagne Tseu-kai Vit. En réalité, la montagne Tseu-kai est à 80 li à l'Ouest de la sous-préfecture de 'fang-yang SPA, qui dépend de la préfecture de Ngan-lou c le, dans la province de I-lou•pei.- Le Chan tch'ouan tien, chap. CLIX, section Tseu kai chan pou Kouei k'ao, p. 1b ) cite (inexactement, semble-t-il), le Tong lien fou ti ki qui dit : « Le trente-troisième lieu profond est la montagne Tseu-kai X., qui a 80 li de pourtour il se nomme le lieu céleste Tseu-yuan tong-tchao *5É114 ».
Le Kouang yu ki (chap. xiv, p. 41 b ) dit aussi que sur la montagne Tseukai se trouve le trente-troisième (sic) lieu céleste profond des taoïstes.
Le Chan-si l'ong tche, chap. xii, p. 9b , mentionne, à 70 li à l'Est de la sous-préfecture de Siun-yang thi ßg, dépendant de la préfecture de I-ling-ngan (province de Chàn-si) la grotte de l'immortel * 4141tH, à l'entrée de laquelle
sont gravés les mots Tseu-kai chen-sien tong-tien f$11101 . Mais il n'y
a pas lieu (le tenir compte de cette similarité de nom.
3.
Le jet des dragons au onzième siècle de notre ère.
Si la liste des trente-six lieux célestes profonds nous permet de déterminer quelques-uns des endroits où le rite du jet des dragons fut le plus souvent pratiqué à l'époque Iles T'ang', nous avons pour l'époque des Song septentrionaux un texte plus précis encore, car il émane d'un auteur cjui avait fait partie du corps savant chargé de préparer le texte des fiches dont on se servait clans ces occasions : Fan Tchen iL1S2, appellation King-jen,
4. Je rejetterai ici dans une note deux textes que je n'ai pu faire rentrer dans le cadre ci-dessus.
Sur le territoire de la sous-préfecture de Fong-sin $ V, qui dépend de Nan-tch'ang fou, dans la province de Kiang-si, il y â le pic Yuan-sieou
7C 3 : à cinq li au Sud de cette hauteur est la
cavité où on jetait les dragons Et' H ; c'est une caverne où passe pour avoir demeuré le vénérable
Feou-k'ieou Hivan-tsong (713-755) de la
dynastie T'ang, jeta là des dragons d'or, et c'est de là qu'est venu le nom qui est resté attaché à la grotte. A l'époque de Tchao tsong (889-904), on trouva là une tablette de métal et un anneau de jade ; la tablette pesait 4 livres et 12 onces ; elle portait une inscription en 80 caractères. Sous les Song, en l'année 1010, l'empereur Tchen-tsong envoya derechef des délégués jeter des dragons d'or en ce lieu (Kiang si t'ong tete, chap. vil, p. 13").
A 2 li au Sud de la ville préfectorale de Kouei-lin a 4 dans le Kouang-si, on trouve la montagne Li k ft di ; « on rapporte que, pendant la période long-chü (661-663), on y envoya un délégué impérial X 4t pour y jeter des dragons a (Kouang si t'ong tche, chap. xcv, p. 4').
Le Chouo song (chap. n, p. 9•) cite la monogra-
phie de Cloua-yang (* es, où il est dit : « En
avant du bassin de la femme de jade * , il y
a une roche qui présente une fente d'environ cinq pouces d'ouverture; si on y jette une pierre, le son se répercute pendant tout le temps d'un repas. Sous les T'ang, l'empereur llivan-tsong (713-755) jeta là des fiches ; (c'est pourquoi) on appelle (cette fente) l'anfractuosité des fiches fdi 1. »
2. La biographie de Fan Tchen se trouve dans le chapitre cccxxxvii du Song chou, et dans le chapitre r.xxvii du Tong Ion clic lio.
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