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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 | |
東アジアの記憶 : vol.3 |
LE JET DES DRAGONS 147
suivons le chemin du retour, un vent pur bruit sur les sommités et dans les ravins; — il semble que ce soit le son des vivats de l'époque d'autrefois. »
No 7.
Du Ngo-mei chan, le lieu céleste profond Hiu-ling t'ai-miao ; il a 300 li; il se trouve dans la sous-préfecture de Ngo-mei, qui dépend de la préfecture de Kia.
La sous-préfecture de Ngo-mei dépend aujourd'hui de la préfecture de Kia-ting Z, dans la province de Sseu-tch'ouan. La montagne Ngo-mei, qui est au Sud-Ouest (le la ville, est célèbre comme le centre cultuel du bodhisattva Samandabhadra. Mais le taoïsme aussi l'avait consacrée dans ses légendes ; c'est là, disait-il, que I-Iouang ti16. interrogea sur le tao Kouang tch'eng tseu rit =i 2. Nous ne savons pas cependant exactement oit il faut placer le lieu céleste I Iiu-ling t'ai-miao : nous n'aurions pour nous renseigner que le récit fantastique du moine bouddhique Wou-yuan Sfi fc, et nous ne pourrions trouver un plus mauvais guide 3. L'endroit de la montagne Ngo-mei qui paraît avoir été le plus propice t abriter des
croyances taoïstes est l'esplanade des grottes des Tonnerres qui
est à environ deux li au delà du temple Po-yun , lorsqu'on fait
l'ascension de la montagne, et qu'on n'est plus très loin du sommet ; cet emplacement est enveloppé d'une terreur sacrée ; il se trouve au-dessus de soixante-douze antres dans lesquels sont tapis des tonnerres sous forme (le dragons ; une stèle de fer dressée au bord du chemin avertit le passant qu'il doit s'abstenir de parler, de peur (le réveiller les tonnerres et de déchaîner un ouragan épouvantable4; « en cas de sécheresse quand on prie pour la pluie, dans la troisième de ces antres on commence par jeter des parfums et des lingots de papier ; si on n'est pas exaucé, on jette alors des choses telles qu'un porc crevé, ou des vêtements et souliers de femmes Wi tt N 1t I lI 1l -A N Z 14 : souvent le tonnerre et la pluie se produisent. » Pour comprendre cette dernière citation, il faut se rappeler que la montagne
4. Lorsque l'empereur Wou, de la dynastie Ilan monta, en 440 av. J.-C., sur le Pic du Centre, on entendit comme la voix de la montagne qui souhaitait au souverain dix mille années de vie (cf. les Mémoires historiques de Sseu-ma Ts'ien, chap. xxviii, trad. fr., t. III, p. 499). L'auteur de la poésie croit entendre la même voix dans le bruit du vent.
Cf. le Ngo chan t'ou chouo pu-
blié en 4889, chap. i, légende du plan d'ensemble.
Ce récit a été reproduit, d'après le Chen sien
kan yu tchouan 114 tif ! , dans le chap. x,
pp. 6°-7•, du Ngo-mei hies tche liftUffl , de 4843.
Cf. Ngo chan t'ou chouo, chap. n, p. 77', et Ngo mei hien tche, chap. I, p. 9'.
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