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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0074 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
東アジアの記憶 : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / 74 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000249
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OCR読み取り結果

 

 

"W.j:;~â.~.,b-e'r.•F..

 

52   EXPLICATION DES PLANCHES

d'étudier un graffito en lettres cursives gravé sur la tranche de la plaque et dont l'estampage lui a été soumis par l'obligeante entremise de M. O. BLAGDEN : « L'inscription, écrivait-il dès septembre 1915, est en birman ; elle se lit : hmwaytâ lachan 6 ryak, ce qui veut dire « le 60 jour de la lune croissante du « (mois de) hmwaytâ ». Le mot hmwaytâ est intéressant en ce que la forme habituelle est nwaytd, et c'est la première fois que je rencontre cette forme. Nwaytâ est lui-même un très vieux mot tombé en désuétude depuis plusieurs siècles. Le nom actuel est <vâ-chui, mot à mot « l'entrée en carême »; il correspond à juin-juillet et coïncide avec le début du vassa bouddhique (en birman wu). Un mot manque évidemment à l'inscription, à savoir Sakarâj, suivi par l'indication de l'année : car ce n'était pas plus la coutume chez les Birmans que chez les autres peuples d'omettre, en datant, l'année et de donner seulement le jour du mois... Il se peut que la mention de l'année ait été écrite sur la tranche d'une autre plaque, voisine de celle qui se trouve aujourd'hui en France: cette manière de faire, bien que rare, n'était pas sans exemple à Pagan, d'où provient probablement cette plaque... L'expression archaïque et depuis longtemps oubliée de hmwaytâ, aussi bien que les lettres de l'inscription, montrent qu'elle appartient à la période 1059-1284. »

P.-S. — Depuis que ces lignes ont été écrites, M. Ch. DUROISELLE a eu l'occasion de publier les renseignements ci-dessus dans son Report of the Superintendent, Arch. Survey, Burma, 1916, p. 26. Qu'il veuille bien nous excuser de n'avoir pu en faire plus tôt usage et agréer tous nos remerciements.

8. Pagan, panneau de terre cuite vernissée du Mangala-Cetiya, reproduit d'après Ch. DUROISELLE, A. S. A. R. 19R-13, pl. LVI, no 34. — V. p.33. ,

Le Bodhisattva, toujours reconnaissable à son nimbe et à son parasol, est devenu un anachorète brahmanique et s'est retiré sur l'Himalaya. Il résiste aux supplications de sa mère et de sa femme qui veulent le faire rentrer dans le monde. Pour l'inscription, v. p. 33.

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