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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0143 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
東アジアの記憶 : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / 143 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000249
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LE JET DES DRAGONS   107

cade qui se précipite de plus de trois cents pieds de hauteur. Au Nord-Est, se trouve le temple taoïste Che-tch'ong e si; dans une haute roche il y a encore des coquilles de mollusques et d'huîtres; certains pensent que c'est l'endroit où se produisit la transformation en champs de mariers t. Au Nord-Ouest, est la source de Ma i 01; je soupçonne que c'est cet endroit qui est désigné dans le titre de la poésie de Sie Ling-

yun r   Z, « Pénétrant sur le koua tseu Kang qui est la troisième vallée, celle où

est la source de Ma » A#.7- RIZ si   A l'entrée de la source de Ma, il y a

une divinité; quand on le prie pour obtenir la pluie, on est aussitôt exaucé. Pendant

la période k'ai-yuan (713 741), le taoïste Teng Tseu-yang Rfi   J pratiqua le tao en
ce lieu; il reçut une convocation impériale pour se rendre dans la salle "l'a-t'ong * f J M 3 afin d'y accomplir des oeuvres pies ; la vingt-septième année (739), il vit soudain au milieu du bâtiment de la cour, avec un attelage de tigres et un char de dragons, deux personnages tenant des insignes de délégation; s'adressant alors à son ami Tchou Wou-yeou ti*a, il lui dit : « On vient me chercher; veuillez adresser pour moi une requête à l'empereur, afin de lui exprimer mon désir qu'il me fasse enterrer dans la montagne dont je suis originaire, et demandez en outre qu'un temple4 soit élevé à coté de l'autel. » L'empereur llivan tsong déféra à ce voeu. — La cinquième année t'ien pao (746), il fit jeter des dragons d'or clans l'étang de pierre de la cascade; il y eut l'apparition d'un dragon d'or ; Hivan tsong en fut ému, et ordonna de rendre plus magnifique le bâtiment (consacré à Ma kou), ainsi que l'image de la déesse et tout ce qui l'entourait comme serviteurs et grues dans les nuages.

Ah ! depuis que darne `fia manifesta sa présence sur cette hauteur, Nan-tchen * X.5 laissa un autel près de la source de la Tortue Meg et dame floua ?E:M c rendit

visibles des miracles sur la montagne du Puits   fÙ : maintenant, il y a la nonne taoïste.
Li K'iong MM, qui est âgée de quatre-vingts ans, et qui a un aspect de plus en plus

jeune ; (il y a aussi) Tseng Miao-hing   f7 qui, après avoir vu en rêve l'immortel
K'iong 311 tif, ne se nourrit plus que de fleurs, et s'abstient des céréales; le neveu de

Teng) Tseu-yang, qui se nomme (Teng) Tü-tch'eng   ja, a continué (après son
oncle) à entretenir le feu des parfums 7 : le disciple (de Teng Tseu-yang) dans la .pra-

4. D'après cette phrase, il semble bien que la fameuse légende de la transformation de la mer orientale en champs de mûriers ait été en réalité une tentative d'expliquer la présence de coquillages marins au sommet de certaines montagnes.

2. Sie Ling-yun écrivait dans la seconde moitié du quatrième siècle de notre ère. La poésie qui porte le titre indiqué dans notre inscription est

reproduite dans le Kou che sivan   a de

Wan Che-Tcheng   ± , section des poésies en

phrase de cinq mots, chap. vu, p. 9"-404 de la réimpression du Kin ling chou kin de 1866. — Dans la monographie de la sous-préfecture de Nantch'eng (citée dans le Chan lch'ouan lien, chap. CXLIX, section Ma kou chan pou houei k'ao, p. 4a) il est dit : « Les trois vallées =7 V- sont toutes à 10 li it l'Ouest de lä ville sous-préfectorale. La première vallée est dans le bassin du torrent Sud de (la montagne) Ma-kou...; la seconde vallée est dans le bassin du torrent Nord de la montagne Ma-kou...;

la troisième vallée   E   est à l'extrême Nord

de la source de Ma Ii    »

  1. Dans le palais impérial.

  2. Un temple en l'honneur de dame Ma, dont le souvenir n'était jusqu'ici perpétué que par l'autel de la montagne Ma-kou.

  3. La Nan tchen fou jen f 9 A #ç A est une immortelle, mais les citations que donne à son sujet l'encyclopédie P'ien lseu lei pien (ch. cxvni, p. 29") -ne montrent point pourquoi elle est mentionnée ici; il est évident cependant que la légende qui la concerne devait faire allusion à son éternelle jeunesse.

  4. Le Tsi kouan yi Lou A   fk, cité dans le
    P'ien lseu lei pieu, chap. ccii, p. 46") nous dit: a La religieuse taoïste Tong Ling-wei see quoiqu'elle eût plus de quatre-vingts ans, avait le visage d'une petite fille; on la surnomma dame ]doua It`

  5. C'est-à-dire qu'il a succédé à son oncle comme supérieur d'un temple taoïste.