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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0073 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3
東アジアの記憶 : vol.3
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.3 / 73 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000249
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PLANCHE IV

Gandhâra, frises ayant décoré des contre-marches d'escalier (hauteur : 0 in. 16 à 0 m. 18). — Les n°51 et 4 proviennent de l'escalier de JamâlGarhî et sont. aujourd'hui au British Museum (comparez Journ. of Indian Art and Industry, vol. VIII, 1898, n° 63, pl. 23-24). — Le n° 2, reproduit d'après une photographie communiquée par le regretté J. BURGESS, a passé avec la collection Dames au Museum für Völkerkunde de Berlin. — Les nQS 3 et 5 appartiennent au Musée de Calcutta et sont. reproduits,d'apres des photographies transmises par

M. J.-Ph. VOGEL. — Pour la description et l'interprétation de ces frises,

v. pp. 18-24.

  1. Pagan, panneau de terre cuite non vernissée de la pagode orientale de Pet-leik, reproduit d'après Ch. DUROISELLE, A. S. A. R. 4942-43, pl. LI, n° 12. — V. p. 2i.

A gauche le roi tire une flèche qui semble atteindre à la poitrine le Kinnara. Celui-ci est représenté, ainsi que sa compagne, avec des ailes et des pattes d'oiseau. Déjà au-dessus de la tête du couple de génies Çakra, l'Indra des Dieux, descend du ciel pour ressusciter l'innocente victime. L'inscription est libellée : Canda-Izinnarï jât. 485.

  1. Pagan, panneau de terre cuite vernissée, aujourd'hui conservé au Musée Jacquemart-André de Chaalis (n° 576 ; 0 m. 28 x 0 m. 32). — V. pp. 34-36.

Ce carreau de brique a été rapporté par Mme Jacquemart-André d'un de ses deux voyages dans l'Inde, au même titre que d'autres curiosités birmanes, parmi lesquelles il convient surtout de noter ici des manuscrits pàlis et des coffres en bois sculpté et doré représentant des légendes bouddhiques (cf. Catalogue de l'abbaye de Chaalis et du Musée Jacquemart-André, nos 333-334, 339, etc., 574).

Nous avons donné ci-dessus (pp. 29-32) les raisons que nous avons de l'attribuer à l'une des pagodes de Pagan et au treizième siècle de notre ère : tel est aussi l'avis de M. Ch. DUROISELLE, qui a bien voulu prendre la peine