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Notes d'epigraphie mongole-chinoise : vol.1 | |
蒙古碑文研究 : vol.1 |
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désigné en en i 2 7 3 pour lui succéder, mais Tchen-Kin n'a jamais été roi de Ngan-si.
L'Histoire relate certains faits qui nous montrent le roi de Ngan-si non seulement capable d'avoir usurpé le titre d'héritier présomptif sous lequel notre inscription le désigne en i 283, mais encore tout à fait prêt, quelques années plus tard, à s'emparer du trône de Chine.
Koubilaï perdit son second fils , Tchen-Kin , en I 2 85 ; pour assurer l'ordre de la succession , il désigna , en 293 , Timour, fils de Tchen-Kin , comme héritier présomptif. Cette décision, prise en faveur d'un petit-fils, excluait définitivement les fils survivants du vieux monarque qui mourut en 1294, et leur descendance.
Timour régna treize ans ; après sa mort en 13o7, sa veuve, l'impératrice Boulougan , pendant la régence très courte qu'elle exerça, appela secrètement Ananda près d'elle afin de le faire proclamer empereur; Ananda, pour qui cet appel n'avait sans doute rien d'imprévu, quitta immédiatement sa principauté de Ngan-si pour se rendre à la cour; il y trouva bon nombre de partisans de sa cause; des précautions militaires avaient été prises de concert avec l'impératrice pour barrer la route à d'autres prétendants. Le jour de l'intronisation d'Ananda était fixé; ii aurait atteint son but, si ses cousins, les descendants de Tchen-Kin , n'étaient brusquement intervenus ; ceux-ci, après avoir réussi à pénétrer de force dans le palais, proclamèrent empereur Khaïshan , l'un des
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