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0043 Notes d'epigraphie mongole-chinoise : vol.1
蒙古碑文研究 : vol.1
Notes d'epigraphie mongole-chinoise : vol.1 / 43 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000200
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OCR読み取り結果

 

---ia•( 37 ).c----

cette même prescription à l'égard des Lettrés et des membres des différents clergés établis en Chine, et nous voyons ceux-ci réclamer inutilement, en 1309 , par l'entremise du .Sinan-tcheng Yaan, une dispense complète et de l'impôt foncier. et de tous droits de douane. Voici les termes dans lesquels l'histoire des Mongols enregistre le rejet de cette requête

Le Sinan-tcheng Yuan prie l'Empereur (Khaïshan ou WouTsong) d'exempter de l'impôt foncier et des droits de douane les prêtres bouddhistes, les prêtres taoïstes, les Erkhéhoud (prêtres chrétiens) , les Danishmend ( mollahs).

L'Empereur dit à ( cette occasion) : ceux d'entre eux qui sont cultivateurs ont à acquitter l'impôt foncier, et ceux qui font du commerce , lés droits de douane ; telle est la loi établie par nos prédécesseurs. La dispense qui nous est collectivement demandée est donc contraire à la constitution; ces contributions doivent être prélevées comme par le passé'.

Tchong-T'ong, enjoint aux membres des clergés chrétien, musulman, bouddhiste et taoïste, de payer l'impôt foncier s'ils se livrent à l'agriculture, et des droits de douane s'ils font du commerce; aucune mention n'y est faite des lettrés chinois; c'est sans doute pour réparer cette omission que, quelques jours après, dans le courant.du premier mois de la première année Tchi-Yuan, Koubilaï ;p.Ublia un nouvel édit dans lequel nous lisons ceci : « Les lettrés, les membres des clergés bouddhiste, taoïste, chrétien et musulman, qui, se livrant à l'agricuitur. ou au commerce, avaient été autrefois exemptés de l'impôt foncier et des droits de douane, devront désormais les payer. »

juan-chi-lei-pien, k. V, fol. 12; Y uan-chi, k. XXIII, fol. 4 v°. — Cette pétition collective était transmise par les gouverneurs des provinces du Ho-nan et. du Kiang-Tchi (Tchi-Kiang, Kiang-si ?).

L'administration appelée ici Sivan-tcheng Yuan r a l avait un caractère ecclésiastique; c'est elle qui avait la haute direction des prêtres bouddhistes (Scn9) et de leurs disciples; elle avait aussi