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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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1288. Arrivée à Rome de Bar Çauma, évêque de Ouïgourie, avec Sabadin Archaon, Thomas de Anfusis et un interprète nommé Uguet'.

1289. Rescrit impérial, de la 26° année Tchi-Yuan, créant

le Tch'ong fou Sse   eg   administration de 2e classe ,

chargée de la direction du culte dans les temples de la Croix des Rabbans Arkôns (prêtres chrétiens) de Mar Ha-si. Cette administration est composée de quatre commissaires, fonctionnaires de 28 classe; de deux directeurs, fonctionnaires de 3° classe; de deux sous-commissaires, fonctionnaires de 78 classe; d'un secrétaire pour la correspondance, fonctionnaire de 8e classe; de deux annalistes, d'un interprète pour les textes écrits; d'un linguiste, d'un chancelier, de deux courriers'.

1 J.-B. Chabot, Histoire de Jabalaha III, p. 5i et 207.

2 Yuan-chi, k. XXXIX, fol. 32. Cf. Visdelou, Suppl. à la Bibl. orient., p. 1!12; Palladius , Traces of christianity (Chinese Recorder, vol. VI, 1875, p. io6-io8.) Tch'ong-fou Sse signifie «office qui accumule ou qui exalte les bénédictions célestes ». Le Yuan-chi nous fournit une notice biographique sur l'un des quatre premiers commissaires qui ont dirigé à ses débuts l'administration du culte

chrétien; il s'agit d'un certain Ai-Sieh It   (Esya), qui était un
médecin byzantin ou tout au moins syrien :

Esya était originaire de Folin (Ildacv) dans les contrées occidentales; il était versé dans la connaissance des langues de toutes les nations de l'Occident et était habile en astronomie et dans l'art de la. médecine; il servit d'abord l'empereur Ting-Tsong (Gaiouk, 1246-1251); il osait adresser des remontrances (au souverain ). A la cour de l'empereur Koubilaï il fut chargé de fonctions témoignant de la confiance du prince; ce fut lui qui, en 1263, fut placé à ia tete du bureau de l'astronomie et des dispensaires d'Occident. Quand ce dernier département fut transformé en celui du Koang-

hoei sse   E   ou Direction du bureau de bienfaisance en
1272, Esya en conserva la direction; (comme médecin il .fit des cures aussi nombreuses que merveilleuses). Koubilaï ordonnait fré-