国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0049 Notes d'epigraphie mongole-chinoise : vol.1
蒙古碑文研究 : vol.1
Notes d'epigraphie mongole-chinoise : vol.1 / 49 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000200
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

43 )4-1—   k. -

Le décret qu'on vient de lire établit nettement que, contrairement aux assertions de Pauthier 1, le culte chrétien avait été reconnu comme officiel par la cour mongole de Chine; il relevait d'une administration spéciale à partir de l'année 1289; quant à son histoire pour cette époque et dans cette con

trée, elle reste à faire; pour y servir, nous allons

donner ici l'ensemble des notes que nous avons pui-   `
sées, tant dans les annales chinoises que dans les écrits de quelques contemporains :

1221. En approchant de Djambalik, à l'ouest du présent Ouroumtsi, le chef des Tie-siè (chrétiens) vint en dehors de la cité au-devant du moine taoïste Tchang-Tch'oen 2.

tou ( K'ai-ping-fou ). Cette cité dont les ruines ont été retrouvées en i 890 par l'abbé de Brabander, n'avait qu'une muraille de terre. C'est la Cyagannor de Marco Polo, en laquelle, dit-il, «a un grant palais qui est au grant Kaan, car il demeure en cent palais moult volontiers, pour ce que il a lacs et rivières. Et si y a de moult de • manières d'oyseaux assez... » ( Vicie inf., p. 72, n. 1; cf. Pauthier, Le livre de Marco Polo, p. 2 2 o et sq.; Yuan-chi, k. XII, fol. 7, 17).

1 Dans son Marco Polo, p. 287, Pauthier dit: «Quant aux chrétiens nestoriens, leur culte n'ayant pas été reconnu comme officiel, n'est pas mentionné clans les annales mongoles chinoises.»

2 Bretschneider, Mcdioeval Researches, t. I, p. GG; Palladius, Traces of christianity (Chinese Recorder, 1875, t. VI, p. 1o5):

7~

IFS , Tarse ou Tersa (ascète), du pehlvi Tersaq, est un mot persan qui désigne les chrétiens, par lequel ceux-ci ne se désignent pas eux-mêmes , mais qu'ils emploient pour désigner les idolàtres; Tersa , dit d'Herbelot, est l'opposé de Parsa, qui signifie un homme dévêt. Dans l'introduction de la biographie de Mahomet intitulée : Tien-fang Tchi-chen-chi•lou niernn--p'ou, fol. io, nous trouvons la phrase sui-

vant3: - &   ~   4ie reg   f   4T: