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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0060 Notes d'epigraphie mongole-chinoise : vol.1
蒙古碑文研究 : vol.1
Notes d'epigraphie mongole-chinoise : vol.1 / 60 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000200
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1292. Rescrit impérial de la 7e lune de la 29e année TchiYuan : Ye - li - wei -li -cha -cha recrute comme . soldats des

quemment de grandes solennités religieuses (bouddhistes) dans la capitale, pour lesquelles il réunissait des musiciens et des chan-

   .1/   teuses qu'il faisait précéder de ses emblèmes impériaux; Esya re-
présenta au grand Khan que l'empire était fatigué et appauvri, et que ces sortes de dépenses inutiles étaient d'autant moins excusables que la Corée venait seulement d'être conquise, que le Chan-Tong

   j   n'était pacifié que depuis peu, et que le Kiang-Nan n'était pas en-

   1   core soumis; l'empereur se rendit à cet avis. En 1268, ayant suivi

le grand Khan clans une chasse à Pao-Ting, alors que l'on chassait depuis de longs jours, il dit devant l'empereur en s'adressant à la population: a Cela ne vous empche-t-il pas de cultiver ( vos terres )? v L'empereur fit cesser la chasse. Lorsque le ministre (et général persan) Bayen fut de retour à Peking, en 1276 , après avoir pacifié le Kiang-Nan, il y eut des fonctionnaires qui l'accusèrent calomnieusement; Esya , se jetant aux pieds de Koubilaï, prit chaudement sa défense et obtint gain de cause en sa faveur. Esya fut chargé d'une mission auprès d'Argoun dans le nord-ouest (Perse, 1284-1291); nommé à son retour ministre d'État, il refusa absolument cette situation; il fut alors nommé membre du Mi-chouKien (collège des cartes, des archives de toutes les dynasties et des livres sybillins interdits) et commissaire i i à l'administration du culte chrétien (Tch'onb fou Sse). De là il passa à l'Académie Han-lin, comme compilateur des décrets et historiographe; en i 297, il est nommé ministre d'État; en 1307, un tremblement de terre ayant eu lieu à Péking, l'empereur mécontent le fit appeler près de lui et lui demanda si ce n'étaient pas les fautes du peuple qui avaient attiré cette calamité. Esya répondit : a Comment serait-ce au peuple que le Ciel et la Terre adresseraient leurs avertissements ?» En 1307, à la mort de Tcheng-Tsong (Timour-Old:,ai-tou) , l'impératrice lui ordonna de consulter le secret du cours des astres (tirer des horoscopes) : Esya s'y refusa absolument; sous le règne de JenTsong (1312-1320) , il fut investi du titre de duc de Tsin et mourut. Ii reçut comme titres posthumes ceux de Grand Précepteur

(du prince héritier) de Ta-chi-K'ai-/ou-i-tong-san-ssc -   Ij

nJ   n   p7 , de Pilier •suprême de l'Empire, de prince.
fidèle et savant de Fo-lin (de Byzance). Il avait cinq fils ; 1° Hia