国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Notes d'epigraphie mongole-chinoise : vol.1 | |
蒙古碑文研究 : vol.1 |
i
32
certainement moins étrange que la protection accordée au culte de Confucius par des conquérants qui, soixante-trois ans auparavant, avaient eu l'intention de ne rien laisser subsister de l'empire chinois. Dans les conseils de Tchingkis Khan, tout au début de la conquête, on inclinait à penser que les Chinois n'étaient d'aucune utilité pour le service de l'État, et qu'en exterminant toute la population des provinces conquises, on ferait d'excellents pâturages. 11 s'agissait donc du massacre de plusieurs millions d'hommes; ce que les Mongols firent ailleurs prouve qu'ils étaient gens à mettre un pareil plan à exécution. De meilleurs conseillers réussirent cependant à les convaincre qu'une telle mesure serait moins profitable que les ressources de tout genre qu'on pouvait tirer d'un territoire aussi riche, laissé aux populations laborieuses qui en faisaient le prix. Certains ministres , adoptant cette manière de voir, proposaient. de soumettre les Chinois à un impôt de capitation. D'autre part , les princes mongols réclamaient chacun une part du territoire conquis ; d'autres enfin offraient de se charger à forfait du recouvrement des contributions, et Abderraman, un ministre musulman, proposait d'en prendre l'affermage pour deux millions deux cent mille onces d'argent. Si la Chine échappa à la plupart de ces maux, c'est grâce à la sage et courageuse intervention du célèbre Ye-luTchou-t'saï qui , bien que de descendance K'i-tan et ancien serviteur des Kin, passé au service mongol , était l'un des types les plus accomplis du lettré et de
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。