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Notes d'epigraphie mongole-chinoise : vol.1 | |
蒙古碑文研究 : vol.1 |
__.i- ( 81 ).c--
faire prévaloir, auprès du gouvernement mongol, l'emploi du mot Apx<,dv pour désigner les membres du clergé chrétien en général. Ce terme ne se trouve ni sur le monument nestorien érigé ii Si-ngan-fou au \une siècle, ni dans ce qui a été publié des inscriptions funéraires des cimetières nestoriens de Pichpek et de Tokmak 1, ni dans les auteurs chinois antérieurs à la dynastie mongole des Yuan ; nous le voyons au contraire constamment employé par les historiens de cette dynastie , entre les années 1252 et 1315 , quand ils nous parlent des prêtres chrétiens. Ou bien l'emploi de ce titre, avec l'acception 'de « chef, premier, personne de qualité résulterait-il de ce que
auguste; 2° jf j ou bien n'est que k figuration de la Croix sur un
degré, ou bien est l'écriture sigillaire du signe moderne Sin signi-
fiant crâne, calvaria , x paviov, Golgotha (f * f `i a) [ cf.
Tcheng-tze-t'ong E .r`. j , clef' n , fol. 96; Kang-Hi Tac-tien , même clef, p. i o4 ; Couvreur, Dictionnaire chinois français, p. 684]; 3° le dernier caractère est l'écriture sigillaire de Ki J signifiant
Ki « base » iL , « table pour offrir, présenter, servir
quelque chose n ( exactement la rpcsnei;a « table-autel » des Grecs)
[cf. Chouo-wen , k. v', fol. 4; Tcheng-tze-t'onq et Kang-Hi
Tze-tien, à la clef XVI]. Cette inscription , autel de la Croix (ou du Calvaire), remplace sur cette croix l'image du Christ; les Arméniens comme les Nestoriens, nous (lit G. de Rubruk, trouvaient inconvenant de représenter Jésus crucifié. Quant aux quatre lettres grecques, mon savant collègue M. Carrière propose de les lire Kvp►os, lI u v, Ïnaoûs, X poids. Cette croix, à laquelle manque un bras du croisillon, est en bronze. Ses inscriptions et ornements, gravés en creux, devaient être remplis d'émail; le centre du revers est muni d'une petite patte percée d'un trou, qui devait servir à fixer cette croix à un autre objet, tel qu'un chapeau. Cette croix , fabriquée en Chine, est aujourd'hui déposée au musée Guimet.
Vide sup. , p. 2 , n. 1.
J. As. Extrait n" 8. (1896.) G
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