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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.2 |
D'IBN I3ATOL'TAH. 57
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RÉCIT DE L'ÉVÉNEMENT QUI FUT LE MOTIF DE LA CONSIDERATION DONT JOUISSAIT CE CHEIKH , ET QUI EST AU NOMBRE DES MIRACLES MANIFESTES.
Le roi de l'Irâk, le sultan Mohammed Khodhâbendeh, avait eu près de lui , pendant qu'il était encore adonné à l'idolâtrie , un jurisconsulte de la secte des Râfidhites , partisans des douze imâms, que l'on appelait Djemâl eddîn, fils de Mothahher. Lorsque ce sultan eut embrassé l'islamisme, et que les Tatars eurent fait de même, à son exemple, il témoigna une plus grande considération à ce fakîh. Celui-ci lui vanta la doctrine des Râfidhites, et sa supériorité sur les autres croyances; il lui exposa l'histoire des compagnons de Mahomet et du khalifat , et établit à ses yeux qu'Abou Becr et Omar étaient deux vizirs du Prophète de Dieu; qu'Aly était son cousin germain et son gendre, et qu'en conséquence, il était légitime héritier du khalifat. Il comparait cela, auprès du sultan, avec l'idée, familière à ce prince, que le royaume dont il était en possession n'était qu'un héritage venu de ses ancêtres et de ses proches; en quoi il était aidé par le peu de temps qui s'était écoulé depuis la conver-
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