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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.2 |
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sans pareils, qui sont encore en la possession des rois de ce pays , et sont placés sur la couronne. Ces princes se transmettent ces joyaux par héritage.
Je suis entré clans cette île de Ceylan ; les habitants persistent dans leur idolâtrie, mais ils vénèrent les fakirs musulmans, leur donnent l'hospitalité dans leurs maisons et leurservent de la nourriture, tandis qu'ils sont dans leurs demeures, au milieu de leurs femmes et de leurs enfants. Ils en usent ainsi, contrairement aux autres infidèles de l'Inde. Ceux-ci n'approchent pas des musulmans, et ne leur servent point à manger ou à boire dans leurs vases, quoiqu'ils ne les vexent ni ne les offensent. Nous étions obligés de faire cuire pour nous de la viande par quelqu'un d'entre ces gens. Ils l'apportaient dans leurs marmites, et s'asseyaient à quelque distance de nous. Ils apportaient aussi des feuilles de bananier, sur lesquelles ils plaçaienile riz, qui forme leur nourriture. Ils répandaient sur ce riz du couchân (cf. ci-après, à l'article de Makdachaou), qui sert d'assaisonnement, et s'en allaient. Nous mangions de cet aliment, et ce qui en restait était dé-
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