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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.2 |
D'IBN BATOUTAH. 85
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Si, par exemple, le fils ou la femme d'un de ceux-ci vient à mourir, il prépare un sépulcre dans une des chambres de sa maison, et y ensevelit le défunt. Il recouvre le plancher de l'appartement de nattes et de tapis, place de nombreuses bougies près de la tête du mort et de ses pieds, et adapte à la chambre une porte et une grille en fer, du côté de la rue. C'est par là qu'entrent les lecteurs du Coran, qui lisent ce livre avec des voix superbes. Il n'y a pas, dans toute la terre habitée, de gens qui aient de plus belles voix pour lire le Coran, que les citoyens de Chîrâz. Les habitants de la maison mortuaire prennent soin du mausolée, le couvrent de tapis et y entretiennent des lampes allumées. C'est comme si la personne morte n'était pas absente : on m'a rapporté que ces gens-là font cuire chaque jour la portion du défunt, et la distribuent comme une aumône à son intention.
ANECDOTE.
Je passai un jour dans un des marchés de Chîrâz, et j'y vis une mosquée élégamment construite et bien pavée. On
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