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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0026 Les documents chinois découverts par Aurel Stein dans les sables du Turkestan Oriental : vol.1
東トルキスタンの沙漠地帯でオーレル=スタイン卿によって発見された漢文文書 : vol.1
Les documents chinois découverts par Aurel Stein dans les sables du Turkestan Oriental : vol.1 / 26 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000255
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OCR読み取り結果

 

 

1 Cf. le No 554•   2 Les NOS 172 et 548.

3 Cf. les Nos 38, 65, 116 (oú il faut lire ` arbalète ' au lieu de ` arc'), 117, 119, 598, 705.

4 Cf. les Nos 38, 71, 134, 253, 498, 682, 693.

5 Cf. les Nos 125, 126, 266.

s Cf. les Nos 125, 126, 266, 267, 498, 587, 693.

7 Ruins of Desert Cathay, vol. I, p. 366; vol. II, pp. 65 et 12 7.

8 Cf. les N08 71, 187, 393, 682.

9 Cf. les Nos 7r, 682, 693, 703.

1° Cf. les Nos 39, 4o, 75, 77, 682.

11 Cf. les Nos 187, 393, 569.   '2 Cf. les N°8 39, 40, 4r.

13 Cf. les Nos 184, 257, 274, 307.

14 Cf. les NO8 42, 43, 72, 79, 351, 383.

15 Cf. le No 569.

16 Ruins of Desert Cathay, vol. I, p. 381; vol. II, pp. 125-

126.   17 Cf. le N° 490.

18 Cf. le No 539.   19 N° 448.
20 No 59. Cf. le No 638.

xvi   INTRODUCTION

que nominale et l'arme, vieillie, était moins robuste qu'à l'origine ; c'est ainsi qu'une arbalète ayant eu primitivement la force de 6 che est notée comme n'ayant plus qu'une force de 4 che et 68 livres.' Nous ne trouvons dans nos fiches aucune mention de l'arc, si ce n'est dans deux cas 2 où il est question de barbares. Cela paraît prouver que les soldats de garnison, à l'époque des Han, étaient armés d'arbalètes, et non d'arcs. C'est donc à des arbalètes qu'étaient vraisemblablement destinées les cordes en chanvre ou en soie dont il est question dans nos fiches.3 Les flèches devaient

être aussi des flèches d'arbalètes ; elles étaient de deux sortes, les flèches meng A   4 et les flèches

kao     ~C 5 ; aux deux sortes pouvaient convenir les pointes en bronze 6 dont M. Stein lui-même
a pu recueillir de nombreux spécimens.' Les flèches étaient placées dans des carquois.° Lorsqu'on les distribuait aux soldats, ou lorsque ceux-ci les rendaient, on avait grand soin de noter exactement dans quel état elles se trouvaient et on faisait le décompte de celles qui étaient intactes et de celles qui étaient endommagées.°

Comme armes défensives, nous trouvons mentionnés les boucliers 10 et les cuirasses en cuir."

Pour toutes ces fournitures militaires, on tenait une comptabilité rigoureuse ; on inscrivait à quelle date une arme avait été réparée.12 Enfin on dressait fréquemment la liste des armes qui étaient confiées à un poste ou qui étaient hors de service.'3

L'équipement des soldats comprenait aussi leurs vêtements 14 et leurs chaussures.'5 Ce n'est point cependant pour les costumes grossiers qu'on se servait des pièces de soie dont M. Stein a découvert des spécimens.16 Que ces pièces de soie aient été employées pour l'habillement des officiers supérieurs" ou qu'elles aient été un objet de commerce que transportaient les caravanes, le fragment que nous avons conservé de l'une d'elles 18 a une haute importance ; il se trouve en effet que ce fragment est le lé de la pièce et qu'il porte inscrites à l'encre quelques indications essentielles : la pièce avait 2 pieds et 2 pouces de haut ; elle était longue de 40 pieds ; elle pesait 25 onces ; elle valait 618 pièces de monnaie ; elle avait été fabriquée dans la région de la province de Chan-long où est aujourd'hui Tsi-ning ícheou. Nous voilà donc fixés sur la provenance, le prix, le poids et les dimensions de ces pièces de soie qui étaient le grand article d'exportation de la Chine à l'époque où écrivait Ptolémée.

8

Comme on peut bien le penser, la vie intellectuelle ne devait pas être intense dans ces petites colonies militaires isolées en plein désert. Les livres n'y étaient donc pas fort nombreux ; ceux dont nous possédons quelques débris sont de trois sortes : les uns sont des traités de divination ; les autres, des recueils de recettes médicales ; d'autres enfin sont des vocabulaires.

Les traités de divination sont représentés par deux fiches ; l'une d'elles 19 nous enseigne à tirer des pronostics sur l'avenir d'un enfant d'après la manière dont sa tête se présente au moment de la naissance ; le second de ces documents 2Ó est plus intéressant, car il se rapporte manifestement au cycle du Yi king ; bien qu'il ne soit pas tiré du texte même de ce livre classique, il est fondé, comme lui, sur la considération des hexagrammes ; il prouve que les spéculations sur les hexagrammes étaient à l'usage des diseurs de bonne aventure.