国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Les documents chinois découverts par Aurel Stein dans les sables du Turkestan Oriental : vol.1 | |
東トルキスタンの沙漠地帯でオーレル=スタイン卿によって発見された漢文文書 : vol.1 |
INTRODUCTION xix
(IN
gi*EMo ;JAMïtga E~E.T0l~o ~~ll~~~o A Ai`ff
,t6 ' 1 MI 17) no fr 14: a m o
o
Après les randonnées à travers les steppes mongols et au delà des Pamirs, les soldats impériaux viendront périr sur quelque champ de bataille lointain et les ignobles corbeaux, se disputant leurs entrailles, les laisseront accrochées aux branches d'un arbre mort :1
Combattre au sud de la muraille.
L'année dernière, nous avons combattu à la source de la rivière Sang-kan 2 ;
Cette année, nous combattons dans la région des monts Ts' ong-ling3 et du Fleuve ;
Nous avons lavé nos armes dans les flots sur les rives de la mer du Tiao-tche 4 ;
Nous avons lâché nos chevaux dans les herbes qui sont au milieu des neiges du Tien chan 5.
A dix mille li de distance, nous avons combattu dans de lointaines expéditions
Et les trois armées 6 sont toutes épuisées.
Les Hiong-nou font du carnage leur agriculture ;
Depuis l'antiquité on ne voit que des ossements blanchis dans les champs de sable jaune.
La dynastie Ts'in construisit la muraille pour se défendre contre le pays des Hou ;
La dynastie Han à son tour eut les signaux de feu des bûchers.
Les signaux de feu des bûchers ne discontinuent pas ;
Les expéditions et les combats ne prennent jamais fin.
Dans la bataille en rase campagne, on meurt en luttant corps à corps ;
Le cheval du vaincu pousse un hennissement lamentable vers le ciel.
Les corbeaux et les milans fouillent avec leurs becs dans les entrailles humaines ;
Ils les emportent en volant et les suspendent aux branches des arbres morts.
Les soldats ont teint de leur sang les herbes et les buissons ;
Le général n'a pas remporté l'avantage.
On reconnaîtra que les armes de guerre sont des instruments funestes
Et que le sage n'y a recours que lorsqu'il ne peut faire autrement.
dRO xN_En0 *Y6AwS[114-o
~~~~~Tí~o = CI to ttYJI 'ilittTto pft Xv&
Mo *I: kt VUEo waz 44~~k~l~v 1~~)cr~~o fE 111-o
VAN} 121 E3 s6 tva to :g* AAt ~~~~~~ft~~~~ ~
',•-4#o aLAA xx „o 7~aA41lx1~~o WA*í~ei ihigiZo
Comment apprendrait-on en Chine qu'ils sont morts ceux qui gisent maintenant dans la plaine solitaire ? Longtemps encore les femmes croiront voir en rêve leur apparaître ceux qu'elles aiment ; elles ne savent pas qu'ils ne sont plus que des ossements desséchés épars sur les bords de quelque
I Poésie de Li Po - (705-762) citée dans le Kou
the sivan de Wang Che-tcheng, section II, chap. 4, p. 18 vo. 2 Au nord du Chan-si.
4 Le golfe Persique.
3 Les Pamirs.
b Les monts Célestes.
6 Les armées impériales.
d2
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。