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Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 | |
西突厥(テュルク)に関する文献 : vol.1 |
DOCUMENTS SUR LES TOU-KIUE OCCIDENTAUX. 143
Arabes). Pendant la période pao-yng (762), (ce pays) envoya des ambas-
sadeurs rendre hommage à la cour et apporter tribut.
Le territoire de Soei-che (Soûj = Tokmak) est à l'issue des monts
Pou-la 1) qu'on trouve à mille li du territoire sud-ouest de Ngan - si
(Koutcha). Au sud, il touche au royaume du Milieu; au nord, à la fontière
sud des Tou-k'i-che (Turgäch); vers le sud-ouest, il y a plus de deux mille
li pour arriver aux Ts'ong-ling. Les rivières qui coulent vers le sud traver-
sent le royaume du Milieu pour se jeter dans la mer; celles qui coulent
vers le nord traversent (le pays des) Hou pour se jeter dans la merl); après
avoir marché vers le nord pendant trois jours, on traverse un lac; même
pendant le printemps et l'été, il tombe sans cesse de la neige 3). A partir
des monts Pou - ta 4), après plus de mille li de marche vers le nord, on
trouve la vallée de Si - che 5) ; à l'Est est ce qu'on nomme le lac chaud
(io-hai = Issyk koul). La terre, malgré le froid, ne gèle pas. A l'Ouest
est la ville de Soei-che (Tokmak). La septième année t ien pao (748), l'ad-
ministrateur de Pei-t'ing (près de Goutchen), Nang Tcheng-kien, attaqua
Ngan-si (Koutcha) et ravagea (la contrée de Soei-che) 6). Cette vallée est
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tête de trente mille hommes barbares et chinois `, il attaqua les Ta-che (Arabes);
il s'avança fort loin jusqu'à une distance de 700 ii; parvenu à la ville de Ta-lo - se
~ 3: iVt (Talas), il se rencontra avec les Ta-che (Arabes); (les deux armées furent
en contact pendant cinq jours. Les tribus Ko - lo - lou g Ili (Karlouk) se révoltè-
rent, et firent cause comnune avec les Ta-che (Arabes); l'armée des T'ang se trouva attaquée par devant et par derrière; Kao Sien-tche essuya une grande défaite; presque tous ses soldats périrent ou disparurent; il ne lui resta plus que quelques milliers d'hommes; le yeou wei-wei tsiang-kiun Li Se-ye engagea Kao Sien-tche à s'enfuir; le chemin était difficile et étroit (d'après la biographie de Li Se-ye, ce chemin était celui qui menait aux monts Pe-che
dans lesquels les débris de l'armée chinoise se proposaient de chercher un refuge); la multitude des gens du Pa-han-na (Ferghânah) se trouvait en avant et les hommes et les bêtes de somme obstruaient la route (note du Tse tche t'ong kien: en ce temps, le Ferghânah s'était joint à Kao Sien-tche dans sa campagne contre les Arabes); Li Se-ye (et les siens) se portèrent en avant au galop et, brandissant de grands bâtons, tapèrent sur cette foule; hommes et chevaux tombaient frappés à mort; Kao Sien-tche put alors passer».
Ces monts Pou-talJ en doivent être identiques aux monts Po-ta ,(
oque nous avons reconnus être la partie du T'ien chan dans laquelle se trouve la passe B é d e 1 (cf. p. 9, ligne 17).
La passe Bédel étant la limite entre le territoire turc et le territoire chinois, elle est sur la ligne de partage des eaux, les unes se rendant au sud en Chine, les autres au nord en pays turc; l'expression «se jeter dans la mer» ne doit pas être prise au pied de la lettre; elle désigne simplement le point d'aboutissement des cours d'eau et peut signifier n'importe quel lac.
Et c'est pourquoi, dit Tou Yeou (ap. Pien i tien, chap. LIX, p. 9 r° de la notice sur
le Ta-yuan), on appelle ce lac 1N «lac de neige» ; cf. p. 9, lignes 45-48.
Cf. n. 1.
mil . Cette leçon doit être remplacée par la leçon (Soei - che —
Soûj) qui se trouve dans le passage correspondant de Tou Yeou (ap. Pien i tien, loc. cit.).
Cf. p. 45, n. 1 et l'extrait du T'ong tien de Tou Yeou dans le Pien i tien, chap. LIX, p. 7 r° de la notice sur le pays de Ta-yuan.
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