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0228 Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1
西突厥(テュルク)に関する文献 : vol.1
Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 / 228 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000256
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218   EDOUARD CHAVANNES.

inscriptions de la vallée du Svât, exhumées par le major Deane et publiées par MM. S e n a r t, Stein et R a p s o n, sont écrites en turc et ont déjà fait l'objet d'une tentative de déchiffrement de la part de M. G. Huth'). Mais on ne saurait jusqu'ici trouver dans ces monuments, quelque intéressants qu'ils soient en eux-mêmes des renseignements précis que l'histoire puisse mettre en oeuvre pour ses reconstructions du passé.

Si les Turcs occidentaux ne nous ont laissé aucun rudiment de chronique nationale, ils nous sont connus du moins indirectement: les historiens byzantins nous ont raconté leurs relations diplomatiques avec les empereurs de Constantinople; les Arabes et les Arméniens les ont mentionnés dans leurs récits sur la fin de l'empire perse Sassanide et sur les premiers triomphes de l'Islam ; enfin les Chinois leur ont consacré des notices étendues.

De ces trois groupes de sources, le Chinois, qui est le plus riche, était jusqu'ici insuffisamment connu; on était obligé de se référer aux extraits qui en ont été donnés dans le Supplément à la Bibliothéque orientale de d'Herbelot. par V i s d e l o u, à l'Histoire des Huns de de Guignes ou aux travaux écrits en russe par le P. Hyacinthe. Il importait donc de reprendre ces textes, de les traduire intégralement et de résoudre dans la mesure du possible les problèmes géographiques qu'ils soulèvent. Tel a été l'objet des trois premières parties de ce travail.

Je me propose maintenant d'esquisser en quelques pages le rôle historique des Turcs occidentaux, mais je n'ai point la prétention d'épuiser un sujet qui demanderait, pour être traité à fond, une connaissance des littératures arabe et arménienne que je ne possède aucunement.

avec ce que nous savons de l'alphabet sogdien qui comptait 22 signes simples, 1 ligature et 3 signes inconnus qui servaient peut-être en partie à la ponctuation. Mais en réalité la difficulté n'existe que dans la traduction de Julien, car le texte chinois (édition du Tripitaka ja-

ponais) est ainsi conçu:   ; il faut donc rectifier
la traduction de Julien et dire: «Les formes radicales des signes graphiques sont peu nombreuses; elles se composent primitivement d'un peu plus de vingt lettres». Le témoignage de Hiuen-tsang étant ainsi rétabli dans son intégrité, on voit qu'il peut s'appliquer à l'alphabet sogdien; il reste cependant encore un point obscur, car, d'après Hiuen-tsang, l'écriture du pays de Sou-li se lisait verticalement.

1) G e o r g Huth, Neun Mahaban Inschriften, Entzifferung; Uebersetzung; Erklärung. (Veröffentlichungen aus dem Kön. Museum fiir Völkerkunde; Supplementheft; Berlin, 1901).