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0305 Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1
西突厥(テュルク)に関する文献 : vol.1
Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux : vol.1 / 305 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000256
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DOCUMENTS SUR LES TOU-KIUE OCCIDENTAUX.   295

117

A

  1.  Cf. p. 141, lignes 11-12.

  2.  Cf. p. 142, lignes 5-7.

  3.  Cf. p. 149, lignes 1-4.

  4.  Cf. p. 140, lignes 2-4.

  5.  Cf. p. 147, lignes 2-3.

  6.  Cf. p. 149, lignes 5-6.

  7.  Tse tche t'ong kien, chap. CCXV, p. 6 r° :ijjr j>I ; ;*   e

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  1.  Cf. 173, n. 5.

  1.  Cf. p. 174, lignes 1-3 et n. 1.

  2. Cf. p. 207-209.

  3. Cf. p. 209.

  4. Cf. p. 213.

  5. Cf. p. 132, lignes 6-8.

tresse du territoire propre des Turcs occidentaux, put affirmer sa supré-

matie dans la Transoxane: c'est ainsi que, de 739 à 742, elle confère au

roi de Taclikend le titre de «roi qui se conforme à la justice» (740)1), puis

celui de «roi qui chérit la transformation» (742p); au roi de Fergliânah,

le titre de «roi qui accepte la transformation» (739)3); au roi du Ts'ao

occidental (Ischtîkhan), le titre de «roi qui chérit la vertu» (742) 4). Le pays

de Kesch prend le nom chinois de «Royaume qui vient vers le prestige» (Lai-

wei Kouo) 5), et le pays de Ferghânah celui de «Lointain paisible» (Ning-

yuen) (744)6). Le douzième mois de l'année 744, une infante chinoise,

la princesse de Ho-i, est donnée en mariage au roi de Fergliânah, Arslan

tarkan7). L'influence chinoise s'étend même jusqu'au sud de la mer

Caspienne et le roi de Tabaristân reçoit, *en 744, le titre de «roi qui

respecte la transformation» 3), et, en 747, celui de «roi qui fait retour à

la bonne foi» 9).

Pendant que la Chine proclamait ainsi sa suzeraineté tout le long des

territoires qui s'étendent au nord des Monts Célestes pour redescendre sur

la Transoxane et aller à l'ouest jusqu'aux rives de la mer Caspienne, elle

exerçait sa vigilance sur le parcours de la route plus méridionale qui, traver-

sant la Kachgarie, pénètre dans les Pamirs et, par les vallées soit de Gilghit

soit de Tchitrâl, aboutit au bassin de l'Indus. En 728, elle confère l'investi-

ture aux rois de Khoten et de Kachgar H)); en 733, elle nomme roi de

Cachemire Mouktâpîda, frère de ce Tchandrâpîda qui, en 720, avait lui-

même reçu un brevet de l'empereur 11); en 738, Hiuen-tsong reconnait Jou-

mo-fou-ta comme successeur légitime de son père, le roi défunt du Zâbou-

listân 19); en 745, il nomme Pou-fou-tchoen roi du Kapiça et roi de l'Ou-

dyâna, ces deux pays étant alors politiquement réunis 13).

Pour conserver des relations avec le Cachemire, l'Oudyâna, le Kapiça

et le Zâboulistân, la Chine devait maintenir ouverte la route qui y con-