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Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2 | |
極東の地理と歴史 : vol.2 |
L'ASIE CENTRALE ET ORIENTALE 19
turc Gueuk Teghin, datée de 732, portant deux inscriptions, l'une en chinois, l'autre en turc altaïque ; 20 la stèle funéraire de Me Ki-lien, khakan des TouKiué, et enfin 30 des fragments sino-ouïgours. Un autre résultat du voyage de M. Heikel fut de prouver que, contrairement à l'opinion d'Abel Rémusat, le Kara Koroum des Mongols Tchinguizkhanides n'est pas le Kara-Balgasoun, capitale des Ouïgours. Enfin, en 1891, une expédition russe dans les mêmes parages était dirigée par l'académicien W. Radloff, 'qui ne tardait pas à publier les premiers résultats de son voyage. Les inscriptions de l'Iénisséi et de l'Orkhon appelèrent immédiatement l'attention de fantaisistes, puis de savants sérieux, mais la gloire de leur déchiffrement revient, grâce à une méthode singulièrement ingénieuse, au savant philologue de l'Université de Copenhague, Vilh. Thomsen. Il est à regretter que Yadrintsev, qui fut en quelque sorte l'apôtre de ces nouvelles entreprises, soit mort prématurément à Barnaoul, en 1894.
Le cordelier Guillaume de Rubrouck, envoyé au milieu du mue siècle par le roi de France Saint Louis à la cour du Grand Khan Mangkou, nous dit que la ville de Kara-Koroum, excepté le palais du Khan, « ne vaut pas la ville de Saint-Denis en France, dont le Monastère est dix fois plus considérable que tout le Palais même de Mangkou » ; il y rencontra un. orfèvre parisien, Guillaume Boucher, qui lui fabriqua un fer pour mouler les hosties. Cette véridique histoire nous est confirmée par notre compatriote Marcel Monnier qui, parmi les objets curieux que lui montrèrent les bonzes de l' Erdeni-Tso lorsqu'il visita ce couvent, qui occupe une partie de l'emplacement de Kara-Koroum, il y a quelques années,
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