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Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2 | |
極東の地理と歴史 : vol.2 |
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LES DOUANES IMPÉRIALES MARITIMES CHINOISES X15
exercer sur les douanes un contrôle 'devenu indispen-
sable et . pour réviser les règlements douaniers
d'août 1851, on nomma une commission des représentants 'des consuls composée de : T. F. WADE; vice-
consul d'Angleterre, le capitaine CARR, attaché à. la, légation des Etats-Unis et Arthur 'SMITH, interprète
du consulat de France ; le traitement de ces inspec-
teurs fut fixé à 6.000 piastres (plus de 30.000 francs)
pour :chacun, sans compter lés frais de service. La
nouvelle douane commença à fonctionner le 12 juil-
let 1854. Le système ayant donné de irons résultats,
on se décida à l'appliquer aux autres ports ouverts
au commerce, tout d'abord à Canton, . en octobre
1859, avec l'approbation du vice-roi des deux Kouang, LAO TSOUNG-KOUANG. (Voir traités de
T'ien-tsin., 1858). Les pouvoirs du fonctionnaire (Haï Koluan) si connu desétrangers au xvrre siècle,
sous le nom de Hoppo, étaient ainsi singulièrement
transformés. Ghan-T'eou (Swatow) fut ouvert en
février 1860 ; Tchen-kiang sur le Yang-tseu, en
avril, Ning-po, 'en mai 1861, T'ien-tsin, le même
mois, reçurent des commissaires. La même année,
en juillet, Fou-tcheou, et en décembre, Han-k'eou
et Kieou-kiang sont ouverts à leur tour ; en avril
1862, Amoy en mars 1863, Tché-fou ; en irai, Tam-
soui et Ki loung ; puis en septembre, Ta-kao, dans
l'île Formose, et enfin en mai 1864, Nieou Tchouang,
complètent le chiffre de quatorze bureaux de douanes
ouverts â la fin de 1864 i.
En' fait, l'administration des Douanes Maritimes
Chinoises était confiée à un service spécial du gou-
1. Extrait de l'Histoire des Relations de la Chine, par Henri CORDIER, I, pp. 158-159.
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