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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0101 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2
極東の地理と歴史 : vol.2
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2 / 101 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000289
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L'ISLAM EN CIiINE   `93

différentes parties du pays, tels que Canton, le Hou-Nan, le Yun-nan, Ham-Sou, Sou-Soun et Hai-nan. L'un de ces Arabes eut alors de nombreux descendants, et je suis l'un d'eux. Au cours des siècles, . la race se répandit à travers tout le pays jusqu'à ce qu'un homme nommé Sultan Slêman devint roi du Yun-nan. Ensuite des troubles éclatèrent dans diverses parties du pays, et depuis la mort du Raja Tang Wang, je ne puis me rappeler que partiellement ce qui arriva 1.

Notre narrateur songe, sans aucun doute, non au Seyyid Edjell; mais à T'ou Wen-sieou, qui fut sultan de Tali, mais il n'en est pas moins intéressant de noter le rôle que joue le Yun-nan dans le développement de l'Islam en Chine suivant la légende musulmane elle-même.

Naçr ed-Din [Ni ya seu la ting], remplaça son père comme gouverneur de Karajang (Yun-nan) et mourut en 1292. Il laissait douze fils dont l'un, Bayan, joua un rôle considérable. D'Ohsson nous dit 2 qu'à la mort de K'oublai en 1295 :

Bayan-Fentchan conserva le ministère des finances, et reçut le surnom de Seyid-Edjell, fort considéré chez les Mongols, qui s'étaient habitués à le regarder comme appartenant au chef de l'administration. Ce ministre avait huit collègues qui composaient avec lui le conseil des finances.

M. George Soulié rapporte que :

Les traditions locales font remonter à un millier d'années la venue des premiers Musulmans. Dans toute la partie

  1. Journal of the Straits Branch of the Royal Asiatic Society, juin 1882, p. 165.

  2. Histoire des Mongols, II, pp. 507 et suiv.