MESSIEURS,
L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, en se faisant représenter à. cette cérémonie, a voulu rendre un dernier hommage au général de BEYLIJ , qu'elle avait nommé, le 24 décembre 1909, correspondant en remplacement de M. CHAMPOISEAU. En me désignant comme son délégué, l'Académie a sans aucun doute désiré que celui de ses membres qui était l'intermédiaire du général de Beylié, dans ses communications à l' Institut, prît la parole auj ourd'hui.
Vous avez entendu et vous entendrez parler du général de Beylié comme le brillant soldat qui, pendant plus de quarante ans, depuis la guerre de 1870, au cours de laquelle une grave blessure le mit aux portes de la mort, jusqu'à cette date cruelle du 15 juillet 1910, où un accident stupide le ravit à la science et à la patrie, servit glorieusement la France, -- et comme le fils dévoué de Grenoble, dont il a su augmenter le patrimoine artistique déjà si riche ;
1. Discours prononcé à Grenoble le dimanche 23 novembre 1913 par Henri Cordier au nom de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, à l'inauguration du monument élevé à la mémoire du général de Beylié.
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