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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0151 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2
極東の地理と歴史 : vol.2
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2 / 151 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000289
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FOUILLES EN ASIE CENTRALE   143

sable du désert à Sir Douglas T. FORSYTH, envoyé par le Gouvernement de l'Inde en mission à Yarkand ; lors de son premier voyage dans cette ville en 1870, Forsyth ne réussit pas à obtenir beaucoup de renseignements, et son compagnon Robert B. SHAW, dans son livre Visit to High Tartary, ne fait pas allusion à ce sujet, mais pendant sa deuxième expédition en 1873, le délégué anglais se décida à étudier la question sérieusement :

Suivant des renseignements recueillis de voyageurs, et confirmés par Syad Yakoub Khan, il y a une ville en ruines appelée Toukht-i-Touran, près de la ville de Koutcha, sur un rocher nu ; les ruines sont en terre d'une couleur jaune foncé, tout à fait différente de tout ce qui se trouve sur le rocher ; il y a en outre un grand nombre de grottes, creusées pour habiter. On dit que la ville existait antérieurement à la première occupation chinoise, et qu'elle fut, détruite par le feu à cause du refus de son souverain d'adopter la foi mahométane. A environ 16 tash, ou 60 milles, au nord de Koutcha, on dit qu'il existe une grande idole sculptée dans le roc ; elle a de 40 à 50 pieds de haut, elle a 10 têtes et 70 mains, et elle est sculptée avec la langue tirée hors de la bouche. Il est extrêmement difficile de faire l'ascension de la montagne derrière l'idole ; le gibier y abonde, mais ne peut être tiré, grâce à la protection de l'idole. On dit qu'il existe quelques ruines très remarquables non loin de Maral Bachi. Syad Yakoub Khan nous en a donné une description, mais malheureusement après que le capitaine Biddulph eut visité le voisinage sans se douter de la proie presque dans ses mains. Non loin de la ville actuelle de Kachgar est le Kohna Chahr, ou vieille cité, qui a été détruite il a plusieurs siècles ; cependant les murs, quoique construits seulement de briques séchées au soleil, sont debout, avec les ouvertures dans lesquelles les poutres étaient insérées aussi nettement conservées que si elles