国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0316 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2
極東の地理と歴史 : vol.2
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2 / 316 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000289
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

308   MÉLANGES ORIENTAUX

au contraire le bodhisattva, sous forme humaine, souvent en chasseur, intervient parmi les animaux. Parmi ces fables, nous retrouverons des sujets que nos auteurs occidentaux, comme La Fontaine, n'ont pas dédaignés à leur tour ; cette littérature populaire non moins que religieuse pénètre jusque dans l'Extrême-Orient ainsi qu'en témoignent certains des contes qu'a publiés Chavannes.

Le Musée Indien de Londres, le Musée Guimet à Paris, le Museum für Völkerkunde à Berlin, possèdent le moulage d'une porte monumentale couverte de bas-reliefs, don du Gouvernement de l'Inde anglaise. Cette porte est l'une des deux qui restent debout sur quatre qui formaient le stupa de Sânchi, le plus bel, le plus vieil, même le seul ensemble architectural qui soit conservé de l' Inde ancienne ; contemporain de Barhut., il s'élève près de Bhilsa, entre Pataliputra (Patna), capitale des empereurs Mauryas, et Broach. Le stupa se compose essentiellement d'un dôme hémisphérique massif, haut de 12 m. 80 sur

un diamètre de 32 m. 30, construit en briques revêtues d'un parement de pierres ; il est surélevé sur un

soubassement de 4 m. 25 également circulaire auquel

on accédait par un escalier ; le monument est entouré d'une balustrade de pierre visiblement copiée ou

imitée d'une barrière en bois avec quatre portes ou'

torana, hautes d'environ 10 mètres, couvertes de sculptures. Que représentent les sculptures qui

recouvrent la porte orientale dont le moulage est

conservé au Musée Guimet ? Tel est le problème que se pose et que résoud M. Foucher dans son troisième

article : 375 inscriptions ont été relevées sur la balustrade et sur les portes et elles ont été étudiées en dernier lieu par G. Bailler, dans le tome II de l'Epi-