国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2 | |
極東の地理と歴史 : vol.2 |
100 MÉLANGES ORIENTAUX K'ing, environ 800 dont 60 peuvent lire et comprendre l'arabe ; à Wan-hien, 1.000 personnes. Il y aurait 8 mosquées à Soung-pan, 9 à Loung-ngan, 7 à Mientcheou, 5 à Pao-ning, 11 à Tch'eng-tou. |
III
Nous pénétrons maintenant au Kan-Sou, point d'arrêt tantôt momentané, tantôt définitif des Musulmans venus de l'ouest : « Ce fut probablement à la suite de la conquête du royaume de Tourfan en 1368 par le prince musulman Kizr Khodja, descendant de Djagatai que les Salars eurent occasion de pousser jusqu'au Kan-Sou à la faveur de cette invasion islamique ». M. BONIN qui écrit ces lignes ajoute : « La tradition fait venir les Salars de Samarkand aux bords du fleuve Jaune dès le xIve siècle. Il n'est pas douteux, en effet, qu'ils ne soient originaires des steppes transcaspiennes, où leurs frères de nom et de race, les Turkomans Salars, occupaient encore, au nombre de 5.000 familles, l'oasis de Sarakho, lorsqu'elle fut annexée, en 1884, par le général russe Komarov 1. » Le capitaine M. S. WELLBY a consacré tout un chapitre de son ouvrage Unknown Tibet à la rébellion de 1895-1896 et M. W. W. ROCKHILL a donné de fort intéressants renseignements sur les mahométans du Kan-Sou en général et sur les Salars en particulier (Land of the Lamas) . Il en est de même de M. GRENARD qui écrit :
Dans la partie proprement tibétaine du Kan-sou, se trouve -une population turque musulmane qui s'appelle Salar. Elle
1. Revue du Monde musulman, X, 1909, p. 213.
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