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Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.2 | |
極東の地理と歴史 : vol.2 |
92 M1:LANGES ORIENTAUX
aurait été déposé le corps du Seyyid Edjell. M. Chavannes qui a pris l'estampage de cette stèle le 31 mars 1907 sous le vestibule de la porte d'entrée de la grande mosquée de Si-ngan dit que pour sa part « il n'en est pas convaincu et que' l'inscription de 1538 peut fort bien n'avoir été fabriquée que pour authentiquer une tradition que rien ne peut justifier dans les textes chinois 1 ».
Dans tous les cas, grâce aux travaux de MM. LE-PAGE, VISSIÉRE et CHAVANNES, nous voici Complètement renseignés sur un personnage auquel non. sans raison Dabry de Thiersant faisait remonter l'introduction de l'islamisme au Yun-nan. « Il leur enseigna, écrit Dabry 2, la religion de Mahomet en même temps que le respect qu'ils devaient avoir pour Confucius, à qui il fit élever des temples, pendant que des mosquées étaient en construction dans toutes les villes. »
La relation suivante d'un certain Hadji Mahomed Ali, d'origine arabe, né dans l'île de Hai-nan, rattache au Yun-nan l'expansion des Musulmans en Chine .
Jadis, quand le Raja Tang Wang était roi de Chine, il eut l'esprit inquiet pendant un long temps. Une nuit il rêva qu'il existait de chaque côté de la Chine un peuple de musulmans qui portaient un turban enroulé autour de leur tête et des vêtements descendant jusqu'aux pieds, et avaient le visage couvert de poils ; et que s'il pouvait amener ce peuple en Chine, son esprit serait rasséréné. Sur ce, il envoya nombre de jonques à la recherche des gens dont il avait rêvé, et les fit amener en Chine, leur donnant l'ordre de vivre dans
T'oung-pao, mai 1908, p. 269.
Le Mahométisme en Chine, .I, p. 119.
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