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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.2 |
LES GROTTES l)E 1 U\-hA\G 299
ajoute : « On a taillé la pierre et creusé la montagne ; sur la paroi
même de rocher on a fait une image du vrai visage 1 qui est gigan-
tesque et qui est une chose extraordinaire aussi bien pour les laïcs
que pour les religieux. Les salles sur la montagne, les construc-
tions au bord de l'eau, les temples dans la bruine abondent en ce
lieu ; les forêts et les lacs, les tissus brodés et les cloches 2 s'y
pressent sous nos yeux et forment un spectacle toujours nouveau 3. »
Comme on le voit, le texte du Chouei king mentionne la paroi
rocheuse surnaturelle, le ling yen, qui a donné son nom au temple
Ling-yen dont le moine T'an-hiao fut le fondateur vers le milieu du
cinquième siècle 4.
Le Chan si t'ong tche <1j , qui a été publié en 1734, mais
qui a été revu en 1810 57 parle des grottes dans le roc en ces termes :
« Les dix temples des grottes dans le roc sont à 90 li à l'est de la
sous-préfecture (de Tso-yun) 6, dans le poste militaire de Yun-kang
de la montagne Wou-tcheou ; ils ont été établis par les Wei posté-
rieurs ; les travaux commencèrent pendant la période chen-jouei
(414-415) et furent terminés pendant la période tcheng-kouang
(520-524) ; ils ne furent donc achevés qu'au bout de cent années. De
ces temples, le premier se nomme T'ong-cheng le second,
Ling-kouang ; le troisième, Tchen-kouo ; le quatrième,
Hou-kouo le cinquième, Tch'ong-fou ; le sixième, T'ong-
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31± *NI :3-1
o * Vin :3-1 itk a o
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74.
71( * fUE o
Cf. plus haut, p. 297, lignes 16-18.
On a publié au commencement du vingtième siècle une nouvelle édition de cet ouvrage ; mais je n'ai à ma disposition que l'édition de 1810.
Eu la 26e année Kien-long (1761), le poste militaire de Yun-kang =: 1Z1 qui, jusqu'alors, avait dépendu de la sous-préfecture
(et préfecture) de Ta-t'ong ~pJ, fut rat-
taché administrativement à la sous-préfecture de Tso-yun.-`_~-: (cf. Ta Long hien
iehe rpJ , 4 , édition de 1830, chap. xiv,
p. 26 b) .
C'est-à-dire une statue faite sur le modèle de celle du temple Mahilbodhi, en Inde.
L'édition de 'l'chao Yi-ts'ing présente ici la leçon ,_ « miroir» ; nais il ne semble
pas que les miroirs aient jamais joué un grand rôle dans les temples bouddhiques.
Je crois qu'il faut lire « cloche sans bat-
tant ».
Chouei king tchou che 7J' P. a ftlpu-
blié en 1754 par Tchao Yi-ts'ing F>rr3 -(chap. xiii, p. 10 b de la réimpression de 1880) :
J+1)I1*1r3t*ii iM o
A( *I* )114 o
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