国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.2 |
502 LA SCULPTURE BOUDDHIQUE
la voix élevée de la vérité et de la fausseté ; il sait fort bien ce que sont les deux portes du bien et du mal ; il comprend la raison unique de la vie et de la mort. Pour s'assurer le bonheur, il a des moyens appropriés ; pour s'attacher à la bonne doctrine, il ne rencontre aucun obstacle ; c'est pourquoi (le roi de Ts'i) est venu parmi les sites tranquilles de la montagne couverte de nuages et s'est rendu dans les lieux des bienheureux où sont les forêts et les cours d'eau ; il a fait faire une statue divine dans la montagne verdoyante et sculpter une image bouddhique dans la pierre sombre ; il a ainsi réalisé un noble projet dans l'obscurité où nous traversons (la mer des souffrances) ; il s'est assuré un merveilleux exaucement dans les ténèbres où nous évoluons. J'ai donc fait un éloge en vers et j'ai dit :
Très grandement profonde et lointaine, -- très mystérieusement subtile et admirable,
(La religion est comme) un vent surnaturel qui enveloppe sans qu'on le voie, — une force transformatrice divine qui pénètre obscurément.
Elle est la barque et le char qui constituent la chose essentielle, — le vaste gué qui fait une oeuvre méritoire.
Cependant, c'est par les gens vivants que la vertu est renforcée ; — c'est par les hommes que la raison est magnifiée ;
(Voilà pourquoi le roi de Ts'i) est venu contempler cet endroit calme, — et pourquoi il s'est éloigné du monde souillé.
Pour dessiner une image près des sources et des rochers, — pour élever une demeure parmi les nuages et les pins.
0000-0000
Ce champ producteur de bonheur sera glorieux ; — le bel exaucement sera illimité.
Fait le vingtième jour du septième mois de la deuxième année hi-p'ing (22 août 517).
Estampage 426 (Fig. 570 et 1644) '.
La première année chen-kouei, le quinzième jour du sixième mois (8 juillet 518), Tou (Ngan-lts'ien et vingt-deux autres personnes ont fait avec respect une statue de Che-kia (Çakya) ; chacun d'eux fait cela pour que ses ancêtres, tant hommes que femmes, de sept générations, les religieux qui furent ses maîtres, ceux qui lui sont apparentés et la multitude des êtres vivants conçoivent tous (le désir de) l'intelligence correcte.
l'estampage ne paraît pas justifier cette lec- premier de ces donateurs est un religieux
ture .
1. Cf. H YFP L, it, 5 b; h h L, NI, 13 a; Y F T K C TV T M, II, 5 b. — Cette inscription se voit, sur la figure 382, tout en bas, A 23 millimètres du bord de gauche ; elle est précédée d'une liste de vingt-trois noms (qui ne sont pas reproduits sur la figure .1644) ; le
ayant le titre de maître ; _c'est « le maitre de
la ville, Houei-o » E g Q ; le second
nom est celui du bhiksu Ta-ovin j ;
puis viennent vingt et un laïques dont le pre-
mier est Tou Ngan-ts'ien f~ * identique
au 'Tou Ts'ien dont il est parlé dans l'inscription.
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