国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.2 |
488 LA SCULPTURE BOUDDHIQUE
méritoires profondes ont été répandues, elles aussi mettent en lumière des actes comme il y en a rarement dans le monde 1. Après que, sous les deux arbres, il y eut eu modification de l'éclat 2, les chiliocosmes conservèrent le chagrin d'être dans l'embarras au crépuscule; quand le soleil d'intelligence eut voilé sa clarté, tous les êtres doués de vie conçurent l'affliction de songer avec regret à la doctrine. C'est pourquoi un arhat 3, s'affligeant de ce que les trois véhicules ne donnaient pas un appui suffisant 4, s'éleva dans les airs pour sculpter l'image (du Buddha); or (cette coutume) s'étant étendue jusqu'aux générations subséquentes, cette figure (du Buddha) fut donc exécutée.
Wei Ling-ts'ang, originaire de Kiu-lou ; et Sie Fa-chao 6, originaire du I-lo-tong 7, demandant la faveur que l'éclat des poils 8 (urna) vienne resplendir en Orient et souhaitant (?) l'avantage d'avoir les ailes et les têtes des devas 'l'usitas, se sont permis d'épuiser 9 toutes les richesses qu'ils possédaient pour faire une statue de pierre ainsi que toutes les figures accessoires sans y rien omettre. Ils souhaitent que la prospérité céleste fleurisse longuement et que les dix mille régions viennent rendre hommage et apporter tribut '° ; ils souhaitent que (Wei Ling-ts'ang) et ses collègues se dressent comme les trois acacias sur un pic unique, s'épanouissent comme les neuf jujubiers dans un jardin magnifique " ; que les fruits parfumés se multiplient de plus en plus, que les rameaux épineux 12 soient particulièrement prospères, que leurs familles entières soient glorieusement florissantes, que le bonheur se répande sur leurs rejetons, que, après que leur vie sera terminée, ils s'élèvent en volant jusqu'à rencontrer les mille saints 13, que leur aime
parait en personne dans le monde, il laisse des traces de son passage.
A défaut du Buddha, les statues par lesquelles on le représente sont des oeuvres pies qui ont une grande valeur.
C'est-à-dire quand le Buddha fut mort sous les deux arbres çâla.
est une des expressions par les-
quelles on désigne un arhat(cf. mes cinq cents Contes et Apologues, t. I, p. 1, n. 2). Lorsque le Buddha fut monté dans les cieux pour expliquer la Loi en faveur de sa mère, Maudgalyâyana enleva dans les airs un artiste habile afin qu'il pût contempler la personne du Buddha et en sculpter l'image en bois de santal ; ainsi fut faite la première statue du Buddha (cf. Hivan-tsang, :Mémoires, trad. Julien, t. I, p. 284 ; cf. aussi, ibid., p. 149 où une légende semblable est racontée à propos de la statue représentant Maitreya).
C'est-à-dire que les enseignements écrits ne suffisent pas pour soutenir et développer la religion ; il faut y ajouter les images.
:1.
Kiu-lou ;_P1 doit être ici une comman-
derie et correspondre à la préfecture secondaire de Tsin fi , dépendant de la préfecture de Tcheng-ting; dans la province de Tche-li.
L'intervalle qui existe sur l'inscription entre le mot fa et le mot ciao provient simplement de ce que la pierre était fendue; on retrouve dans les lignes suivantes deux autres intervalles ménagés à cause de cette même fente.
Le Ilo-tong avait son centre administratif au sud-est de la sous-préfecture de
Yong-tsi 7 (préf. de P'ou-tcheou,prov.
de Chan-si).
Sur le symbolisme des trois acacias et des neuf jujubiers, cf. p. 476, n. 10.
L'acacia, aussi bien que le jujubier, sont épineux.
Les mille Buddhas.
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