国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.2 |
578 LA SCULPTURE BOUDDHIQUE
du mur pour qu'on puisse la photographier. Je commencerai par étudier le monument de l'Ouest qui est le plus ancien.
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Monument de 535 (Fig. 419, 420, 421, 422, 423).
La pierre unique qui constitue ce monument est un quadrilatère un peu plus large au sommet qu'à la base ; elle mesure 95 centimètres de hauteur, 58 centimètres à la base, et 60 centimètres au sommet ; son épaisseur est de 22 centimètres.
Sur chacune des tranches on remarque une statue d'Amitâyus (fig. 420 et 422); en outre, sur la tranche qui serait à droite si elle était visible sur notre photographie (fig. 419), on relève une inscription qui est ainsi conçue 1 :
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(Fig. 423) .
La réalité surnaturelle est profonde et vaste ; merveilleuse et sublime, elle est insondable ; si on n'a pas recours aux paroles, nul ne peut en exposer le sens ; si on n'a pas recours aux images, nul ne peut en montrer la forme ; les paroles répandront l'enseignement des deux fois six 2 ; les images donneront un vestige des précieux quatre fois huit 3 ; n'est-ce pas là quelque chose de profond, de subtil et de vaste, un sublime d'une élévation suprême ?
C'est pourquoi Tchang Fa-cheou, bienfaiteur du temple Cheng-wou a pu, sous les liens multipliés et les cinq couvercles (panca-kleça), rompre toutes les attaches des affections et des occupations mondaines. La deuxième année hi-p'ing (517), il abandonna sa maison pour en faire un temple ; en outre, il avait depuis longtemps formé le voeu de sculpter des images 4. Le bonheur (qu'il s'assurait ainsi), il ne le restreignait pas à lui-même, mais il désirait sauver tout le monde de la Loi. Recherchant les principes essentiels, ces sentiments s'épanouirent dans le domaine de la sainteté. Si, par une accumulation de causes et à travers une suite de kalpas, il n'avait pas, pendant plusieurs
Cette inscription a été reproduite en fac-simile, saris indication d'origine, et traduite dans le volume I du Chinese Art (lre édit.) (fig. 20 et pp. 44-45) de S. W. Bushell. Elle figure. dans le Kin clie ts'ouei pien, chap. xxx, p. 3 a ; je ne crois donc pas nécessaire d'en donner la transcription. Cf. Ping tsin tou pei ki, u, 19 a: Cheou yang kin the wen tseu sin pa, r, 161); Y F T KC IV TM,rr,24a.
La théorie des douze causes (nidanas).
Les trente-deux marques distinctives (laksanas) qui se trouvent sur le corps du Buddha. — Comme on le voit, l'idée exprimée par l'auteur de l'inscription est que la doctrine bouddhique ne peut se répandre que par la prédication et par les images.
Mais , comme on le verra plus loin, ce furent seulement ses fils qui réalisèrent dix-sept ans plus tard ce désir, et c'est alors que fut fait le monument que nous étudions en ce moment.
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