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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.2 |
LES GROTTES DE LONG-MEN 463
que les hommes qui vénèrent la véritable essence, prennent ici leur refuge en un signe du doigt et en un clin d'oeil' ; que ceux qui admirent la Loi, à cause de ceci, soient éclairés et comprennent. Que, par le moyen de ce faible effet de notre sincérité, nous fournissions un avantage à nos concitoyens ; que les religieux qui furent nos maîtres, que nos pères et mères et que nos ancêtres de sept générations reviennent à l'essence véritable ; que ceux qui sont actuellement en vie obtiennent le bonheur ; que la prospérité de la dynastie se prolonge éternellement; que tous les êtres doués de vie en bénéficient; qu'ensemble ils passent au delà du fleuve de la mort et montent simultanément sur l'autre rivage 2.
Sous la grande dynastie Ts'i, la sixième année wou-ping, le rang de l'année étant yi-wei, le sixième mois, le jour kia-chen (24 juin 575), cette oeuvre méritoire a été achevée.
Après cette inscription commencent les recettes médicales. J'en donne ci-dessous une traduction partielle qui permettra au lecteur de se rendre compte de leur nature ; mais il m'a semblé qu'une étude sérieuse de ce texte ne pouvait être entreprise que par une personne plus compétente que moi en ce qui concerne la pharmacopée des Chinois ; il m'a clone paru inutile de tenter une explication intégrale, puisque aussi bien je ne pouvais identifier avec certitude ni les maladies ni les remèdes ; aussi me suis-je borné à donner ici, à titre de spécimen, un fragment de cette inscription dont le texte à peu près complet est transcrit dans le Kin crie ts'ouei pien (chap. xxxv, pp. 3 b-5 b).
Wang Tch'ang (dans Kin ehe ts'ouei pieu, xxxv, 6 a) signale des analogies entre le texte médical gravé à Long-men, en 575, et les
recettes attribuées à Souen Sseu-miao 4„ (.- 682), qui sont gra-
vées sur trois dalles à Yao tcheou J+1 (pro v. de Chàn-si). Je ne sais
pas bien à quel monument Wang Tch'ang fait allusion ; ce qui est certain, c'est que Hong Yi-sivan, clans son P'ing tsin tou pei Ici (chap. III, p. 11 b) déclare n'avoir trouvé rien de commun entre notre inscription de 575 et les écrits de Souen Sseu-miao, tant ceux qui sont imprimés que ceux qui ont été gravés sur pierre en 1572 à Yao tcheou ; nous pouvons d'ailleurs vérifier l'exactitude de cette asser-
C'est-à-dire en un instant très court. bas que le dernier mot de cette phase, ne
Le mot 5C, qui est placé un peu plus me paraît présenter aucun sens.
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