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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.2 | |
中国北部における考古学的調査 : vol.2 |
LES GROTTES DE LONG-MEN 527
quelques variantes de détail, du Fou fa tsang yin yuan tcliouan ftNi{t j. La liste de patriarches qu'elles nous permettent d'établir est intéressante parce qu'elle prouve que, au septième siècle de notre ère, on croyait trouver dans le Fou fa tsang yin yuan tchouan une série de vingt-cinq patriarches, tandis que, plus tard, on n'en reconnut que vingt-trois ; voici la liste que nous fournissent les notices de la grotte de Long-men ; nous indiquons, au-dessous du nom de chaque patriarche, la partie du texte du Fou fa tsang yin yuan tchouan (Tripitaka de Tôkyô, xxly, 9) qui est reproduite clans chacune de ces notices.
Mo-ho-kia-ye *gai M (Mahâkàçyapa).
(Page 90 a, de la ligne III, 216 mot, jusqu'à la ligne xvii, 9• mot.)
A-nan pi-k'ieou jrj E (le bhiksu Anandal.
(Page 93 b, de la ligne v, au début, jusqu'à la ligne vii, 42° mot, mais les deux der-
niers mots sont écrits O sur l'estampage.)
Mo-t'ien-t'i ) J{ (Madhyântika) 3.
Tripitaka de 'l'ôkyô, xxiv, 9, p. 90 a111 b; cf. Nanjio, Catalogue, n° 1310.
Nanjio, Catalogue, n° 1340, a dressé la liste des vingt-trois patriarches du Fou fa tsang yin yuan tchouan; elle diffère de la liste que nous donnons en ce qu'elle omet Madhyântika (n° 3 de notre liste) et Yaças (n° 23 de notre liste). Le fait que, au septième siècle de notre ère, on reconnaissait vingt-cinq patriarches dans le Fou fa tsang yin yuan tchouan nous est attesté, non seulement par les inscriptions de la grotte de Long-men, mais encore par les textes suivants : d'une part, le Tsi chen tcheou san pao
kan tong lou ~~7 _=-*M (cf.
Nanjio, Catalogue, n° 1484), qui date de l'année 664, dit que, d'après le Fou fa tsang tchouanit'1`P, la transmission de la vraie Loi se fit par vingt-cinq personnes (cf. Tripitaka de Tôkyô, xxxvii, 7, p. 59 a); d'autre part le Sseu fen lu k'ai tsong tsi 14 3)►, DR pe, dit que, selon le Fou fa tsang tchouan, après Upagupta il y eut encore vingt maîtres qui se transmirent la Loi de l'un à l'autre (cf. le Sia tsang king, publié à Kyôtô, première série, vol. xLvi, fasc. 4 ;
chap. I, p. 344 b) : cette indication, elle aussi, suppose une liste de vingt-cinq patriarches.
Je ne possède pas l'estampage de cette notice ; c'est vraisemblablement le peu d'étendue du texte qui est cause que l'estampage s'est égaré; en effet, le -Fou fa tsang yin yuan (chouan (p. 95 a, lignes xviiixix) se borne à dire : « Ananda fit cette réflexion : « D'après les prédictions du Buddha, dans le ki-pin (Cachemir), il y aura un bhiksu nommé Madhyântika; dans le territoire de ce pays, il propagera l'ail de
la Loi ia.» Alors donc il confia la Loi
à Madhyântika. » — C'est très-vraisemblablement ce court passage que doit reproduire la notice de la grotte de Long-men. — Ce texte est suivi dans le Fou fa tsang yin yuan tchouan de la notice relative à Chang-na-hosieou (Çânavâsa) où il est dit formellement qu'Ananda transmit la Loi à Çânav (sa. Ou comprend donc pourquoi certains auteurs ont considéré Çânavâsa comme le successeur immédiat d'Ananda, tandis que d'autres ont intercalé dans la liste des patriarches, Madhyântika entre Ananda et Çânavâsa.
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