国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0065 Southern Tibet : vol.3
南チベット : vol.3
Southern Tibet : vol.3 / 65 ページ(カラー画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000263
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

EMPEROR KANG HI's DESCRIPTION OF THE GREAT RIVERS.

41

The great Emperor KANG Hi knew the geography of his empire very well. After having, in 172o, replaced the Dalai Lama on his throne, the Emperor issued in the beginning of the following year an order in which he gives a remarkable description of the courses of the great Tibetan and Chinese rivers. This was done

according to the information he had obtained from the high Lamas of Tibet. The following is what the Emperor wrote:

»Depuis ma jeunesse je me suis occupé de géographie; c'est pourquoi j'ai envoyé des grands au mont Kuen lun et dans le Si fan. Toutes les grandes rivieres, comme le Grand Kiang, le Houang ho, le He choui (rivière noire, en mongol Kara oussou), le Kin cha kiang (rivière à sable d'or) et le Lan thsang kiang, ont leurs sources dans ces pays. Mes envoyés ont tout examiné par leurs propres yeux; ils ont fait des recherches exactes, et ont consigné leurs observations dans une carte. Il en résulte évidemment que toutes les grandes rivières de la Chine sortent du versant sud-est de la grande chaîne du Nomkhoûn oubachi,2 qui sépare le système hydrographique de l'intérieur, de celui de l'extérieur.

L'origine du Houang ho se trouve en dehors de la frontière de Si ping, à l'est du mont Koul-koun. Des sources innombrables y jaillissent de la terre, et donnent un éclat semblable à celui des étoiles; les Mongols les appellent Odun-tala, les Tubetains Solom, et les Chinois Sing sou haï (mer du séjour des étoiles). C'est la réunion de ces sources qui produit le Houang ho; il forme les lacs Daring et Oring, coule d'abord au sud-est, tourne au nord, puis revient à l'est, passe devant les forts de Kouei te phou et de Tsy chy kouan, et entre (en Chine) par le territoire de Lan tcheou.

Kin cha kiang a sa source dans le nord-est des états de Dalaï-lama, au pied du mont d'Ounie iin oussou (en mongol l'eau de la vache), dont le nom en chinois est Ju nieou chan, ou montagne de la vache. Le courant d'eau qui en sort porte celui de Mourous oussou, et coule au sud-est dans le pays de Kam (province du Tubet), traverse ensuite la contrée (appelée en chinois) Tchoung tian, entre dans le Yun nan, près du fort de Ta tchhing kouan, et y reçoit le nom de Kin cha kiang ... Toutes ces rivières sont au sud-est, et en dedans de la grande chaîne du Nomkhoûn oubachi, ont leurs sources dans le Si fan (Tubet oriental) et entrent en Chine.

To this article Klaproth adds a map,3 which in many respects is admirable for its time, in spite of the unfortunate mistake: Yarou dzangbo-Irrawaddi. It is, however, only the north-western corner of the map that interests us here, between Lhasa and Dangra-yum-tso, and between Dangra-yum-tso and Tsangpo (Pl. II). He has used all the material of BOGLE, TURNER and MANNING. Thus we find the »Pic Tchamatari 26 000 pieds», and at its foot the two lakes, here called L. Ramtchiou (Ram-chu) or Djamdzo (Jam-tso) and L. Gangladzo (Kara-tso). As on Turner's map there is no connecting channel between them and no communication with the river Djouangdze (Gyangtse) or any other river. Yamdok-tso is called

»L. Yar brok Yudzo, Yambro, Yumdzo ou Palte».

The course of the R. Chang (Shang-chu) is very like that on the Ta-ch'ing

map and on d'Anville, and Namling-dsong is called Dziangamring. But why does

I Mémoires relatifs à l'Asie. Par M. J. Klaproth, Paris 1828, Tome III, p. 37o.

2 This is the range which Klaproth identifies with the Temen M. of d'Anville's map.

3 Carte du cours inférieur du Yarou dzangbo tchou.

6-141741 III.