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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0217 Southern Tibet : vol.3
南チベット : vol.3
Southern Tibet : vol.3 / 217 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000263
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7~3

RUC's DESCRIPTION OF BUKHAIN-GOL.   I 59

and Tatars. All the riding men were armed. There was also an escort of 500 Chinese and Tartar soldiers accompanying to the Tibetan frontier. »Quel étonnement pour ces vastes et silencieux déserts, de se voir à tout coup traversés par une multitude si grande et si bruyante.»

From Koko-nor the caravan marched to the west, »turning perhaps a little to the south». After six days they had to cross the Pouhain-Gol, »rivière qui prend sa source aux pieds des monts Nan-Chan, et va se jeter dans la mer Bleue. Ses eaux ne sont pas très-profondes, mais étant divisées en douze embranchements trèsraprochés les uns des autres, elles occupent en largeur un espace de plus d'une lieue». He gives a very graphic description of the passage, which was performed »admirably well», but not without difficulty. Two yaks were drowned and a man broke his leg.

PRSHEVALSKIY gives quite a different description of the river and, although he corroborates the statement that the river comes from Nan-shan, he has thrown some rather strong and very unjust doubt on Huc's reliability. 2 He writes the name Boukhaïn-Gol which is correct and means »the river of the yaks». Prshevalskiy says:

»Dans son cours inférieur, au point où passe la route du Thibet, cette rivière est large d'environ cinquante sagènes et partout guéable. Sa profondeur en certaines endroits ne dépasse pas deux pieds et n'est jamais importante. Grand donc fut notre étonnement en nous rappelant la description que fait le père Huc de ce Boukhaïn-Gol et de sa terrible traversée des douze bras du fleuve avec la caravane qui se rendait à Lhassa ... — Cepeneant il n'existe qu'un seul bras au point où passe la route du Thibet; encore n'est-il rempli qu'à l'époque des pluies. La rivière est toujours si basse qu'à peine un lièvre pourrait s'y noyer; un pareil accident est inadmissible pour un animal aussi grand et aussi fort que le yak. Au mois de mars dc l'année suivante nous sejournâmes un mois entier sur les rives du Boukhaïn-Gol, que nous traversions souvent dix fois pendant une seule excursion de chasse.»

To Huc's pretended observation of the tides in Koko-nor, Prshevalskiy says: 3 »J'ai voulu me rendre compte de la véracité de cette assertion en plantant des jalons et j'ai pu ainsi me convaincre qu'elle était complètement dénuée de fondement. En géneral, à partir du Koukou-Nor tout ce qu'avance ce missionnaire est entièrement erroné; j'en ai eu la preuve bien souvent.»

RICHTHOFEN has made a very fine and learned analysis of Hue's itinerary.4 He does not find much geographical matter in the book, as the people, their life and religion, as well as his own personal adventures, seemed to occupy too much of Huc's attention. Richthofen shows that Huc crossed Bukhain-gol much farther to the west than Prshevalskiy. I would add that the river, even at the same season,

I Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie, le Thibet et la Chine, 1844, 45 et 46. Paris 1853, "Come II, p. 198 et seq.

2 Mongolie et Pays des Tangoutes, Paris 188o, p. 23o.

3 O. C. p. 218.

4 China I, p. 259 et seq.