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0021 Histoire Générale de la Chine : vol.2
中国史概説 : vol.2
Histoire Générale de la Chine : vol.2 / 21 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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HEOU T'ANG

19

parler ni du prince de Wou, ni du prince de Chou; le gouverneur du Kiang Nan, KAO KI-HING, étant venu à la Cour pour lui rendre hommage, il le consulte pour savoir lequel de ces deux chefs, il doit soumettre le premier. Kao Ki-hing qui désire éloigner un danger de son gouvernement, conseille Chou. Sur ces entrefaites, l'empereur se rend à Lo Yang (923) sur les instances pressantes de Tchang Youen, gouverneur de cette ville ; Kao Ki-hing l'accompagne et est retenu, mais sur les observations du ministre Ko Tch'oungt'ao qui fait ressortir ce qu'il y a d'injuste dans cet ordre, on laisse le gouverneur du Kiang Nan retourner dans son pays. A son tour, l'année suivante (924), le prince de Ki, I1 Meou-tchen, médiocrement rassuré sur sa propre situation, envoya son fils Li Ki-yen présenter ses hommages à

l'empereur ; démarche opportune, car Li Meou-tchen étant tombé gravement malade, put, avant de mourir, demander à Tchouang Tsoung sa protection pour son fils. •

L'empereur, désireux de s'éclairer sur la situation de Chou, dont le prince, WANG YEN, semblait vouloir ignorer son avènement, envoya à sa cour comme ambassadeur, LI YEN, un de ses officiers, qui devait lui faire un rapport sur ce qu'il aurait vu. Li Yen froissa par son arrogance le prince de Chou et ses fonctionnaires qui firent des préparatifs de guerre; à son retour, il signalait ce souverain" comme adonné au plaisir et entouré de flatteurs. Le père de Wang Yen, WAN'G KIEN, dont la capitale était Tch'eng Tou, avait été nommé en 891 gouverneur du Si Tch'ouan et il s'était déclaré en 907 prince ou roi de Chou, titre auquel avait succédé son fils en 901. Tchouang Tsoung eut une légère compensation du côté de Wou Yue. Ts' IEN LIEOU s'était décidé à faire sa soumission à la condition « que le sceau qu'on lui donnerait serait d'or et ses patentes gravées sur une pierre précieuse 1 ». Naturellement les Grands, même ceux du premier ordre, même les princes, qui n'avaient que des tablettes de bambou, firent opposition à cette demande si insolite que l'empereur accorda ,néanmoins au roi de Wou Yue.

I. MAILLA, VII, P. 2I8.